Vesta Raine & Jonathan Crane

La patiente Vesta Raine & le docteur Jonathan Crane, se retrouvent en février 2013, alors que l'horloge affiche 20h15 en cette journée couverte pour une consultation de contrôle. Les personnages se retrouvent à l'asile d'Arkham, dans un des bureaux, et ils n'autorisent pas les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de crédit et crédit. Bonne lecture.

Un hurlement retentit dans la salle de consultation, horrifié, strident. Puis le docteur Jonathan Crane quitta la pièce en remettant ses lunettes correctement sur son nez.

« Je crois que ce patient requiert encore de longues analyses. Sa santé mentale est toujours fragile, le moindre choc pourrait l’anéantir complètement. A l’asile d’Arkham, je pourrais mieux le prendre en charge. »

Il eut un sourire commercial tout en disant cela. Son sourire habituel, faux, et désagréable quand on sait vraiment tout ce qu’il manigance derrière ses airs de professionnel honnête. C’était devenu son quotidien. Depuis la découverte de ce puissant gaz hallucinogène, sa vie avait complètement changé. L’épouvantail avait enfin pu commencer sa quête de victimes. Maintenant, il n’était plus celui qu’on humilie et qu’on rejette. Maintenant, il était celui qu’on suppliait pour que tout s’arrête. Il était enfin de l’autre côté de la rive, du côté de ceux qui décident pour les autres. Un frisson d’adrénaline le parcourut à cette pensée alors qu’il descendait les marches du tribunal pour rejoindre sa voiture sur le parking. Il devait désormais se rendre à l’asile pour une consultation de contrôle d’une patiente. Il referma la portière de sa voiture et s’empara du dossier en question, le consultant une dernière fois pour bien mémoriser chaque détail. Puis le moteur ronronna et il se mit en route vers Arkham.

Tout doucement, l’obscurité commença à gagner du terrain alors qu’il s’éloignait de Gotham en passant près de la forêt menant directement à son lieu de consultation. Il jeta un coup d’œil sur la banquette arrière pour vérifier que sa mallette d’y trouvait bien puis il accéléra après avoir remarqué qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps si il voulait être à l’heure. Dix minutes plus tard, la voiture fit crépiter les graviers du parking de l’asile et le moteur cessa son doux vrombissement. Jonathan ouvrit la portière et quitta son véhicule en s’emparant de sa mallette et de sa chemise contenant les dossiers des patients. Il salua un gardien d’un bref signe de tête et ce dernier le laissa rentrer dans l’enceinte principale. Il emprunta un ascenseur qui le mena directement vers la zone de consultation, autrement dit un long couloir contenant des bureaux individuels protégés par du double vitrage. Les murs blancs étaient usés et abîmés par le temps et par les coups de folie de certains individus, et par endroit on y voyait même du sang.

Au départ, le docteur Crane avait eu du mal à naviguer dans l’asile sans se demander si son propre sang n’allait pas un jour se retrouver sur ces murs. Mais l’habitude et son intelligence aidant, il avait toujours pris ses précautions pour qu’aucun incident ne survienne. Il pouvait torturer le psychique de ses victimes sans que ces dernières ne cherchent un jour à se venger. Et puis le directeur de l’asile ne disait rien, après tout. Pourtant il devait bien se douter que ses méthodes n’étaient pas orthodoxes, mais peu importait tant qu’il ne venait pas mettre le nez dans ses affaires.

« Mademoiselle Raine, c’est à nous. »

Il lui sourit en lui tendant la main comme un docteur le fait à ses patients, et il la toisa pour tenter de déchiffrer son expression. Mieux il connaissait ses victimes, plus jouer avec leur mental était amusant. Il serra le dossier-patient n°503 dans sa paume et invita la jeune femme à le suivre dans un des bureaux aux murs glauques.

« Installez-vous, nous allons commencer. »

D’un geste habile, il verrouilla la serrure et glissa la clé dans la poche intérieure de sa veste. Hors de question que sa cible s’échappe. Il alla ensuite s’asseoir de l’autre côté de la table, seul meuble de la pièce en plus des chaises. Il entrelaça ses doigts et laissa son menton y prendre appui, ne quittant pas du regard la jeune femme.

[HRP : Si tu as besoin que je modifie quelque chose dans l'entête ou dans le Rp, n'hésite pas à me le dire !]