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 Souvenirs souvenirs...

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Joker/Jack Napier
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MessageSujet: Souvenirs souvenirs...   Souvenirs souvenirs... EmptyMer 8 Mai - 1:00

Jason Todd & Joker/Jack Napier
Jason Todd & le Joker, se retrouvent dans les années 2000, alors que l'horloge affiche que la nuit est bien avancée en cette journée de ciel clair pour un flash-back sur la mort de Jason Todd. Les personnages se retrouvent dans une usine en Ethiopie et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de hdxwallpapers et Jason Todd. Bonne lecture ♥



La cloche retenti dans la douce noirceur de la nuit étreignant Gotham City, il est minuit pile. En entendant cela, le Joker jette un bref regard dans la pièce, personne à part lui, Bob et Carl ne sont toujours pas revenus. J'espère qu'il n'y a pas eu de problème se dit-il, la perte de ses deux sbires mettrait à mal son plan si hardiment travaillé. Assoiffé, le Joker attrape un verre posé sur la table et s'enfile un fond de whisky d'une traite. Maintenant assis sur le canapé, le verre vide dans la main droite, l'autre main sous le menton, le Joker regarde Gotham City par la fenêtre. Cette position du penseur lui permet de réfléchir, d'imaginer lorsqu'il mettra le coup fatal à Nightwing, une mort lente et douloureuse, un peu comme... Comme la mort de Robin. Le Joker se souvient très bien de cette nuit-là, c'était une nuit comme les autres pour les habitants de Gotham, une nuit de plaisir pour lui et un long calvaire tragique pour Robin. Ce fut la première victime du Joker dans la famille chauve-souris. Un grand sentiment de nostalgie parcours le corps du Joker tandis qu'il boit de nouveau un fond d'alcool fort. Soudain, la porte s'ouvre, c'est Bob et Carl qui reviennent de leur mission.

« Alors ? Demande le Joker, impatient d'enfin savoir.
-Tout est en place patron, réponds Carl, tout content de lui. Il n'y a plus qu'à attendre le jour J ! Nightwing ne s'y attend pas en ce moment même !»

Le Joker, heureux de cette bonne nouvelle, affiche un faible sourire à ses sbires et tourne sa tête vers la fenêtre, prenant la même posture qu'avant. En voyant cela, Bob, connaissant bien son patron, comprends que quelque chose ne va pas, et il sait justement ce que c'est. Carl retire son imperméable noir, le jette contre la table et file dormir dans la deuxième chambre de l'appartement après avoir souhaité une bonne nuit au Joker. Une fois qu'il est parti, Bob se tourne vers son patron et lui fait la remarque :

« Vous êtes songeur patron.
-Ça se voit tant que ça ?
-Toutes les nuits vous êtes comme ça. Encore Robin n'est-ce pas ? »
Sans décoller son regard, le Joker acquiesce d'un bref clignement d'oeil. L'envie de se confier à Bob est trop tentante, il finit par céder aux bout de quelques minutes, rompant le silence planant dans le salon.
-Chaque nuit, je ne peux me passer d'y repenser. Cette magnifique nuit où j'ai assassiné Robin ! C'était un vrai délice, un de mes plus beaux jours.
-Justement patron, que s'est-il passé cette nuit-là ? Depuis le temps que je bosse pour vous, j'ignore encore comment ça s'est déroulé dans les détails.
-Tu veux que je te raconte Bob ? Bah, après tout. Je n'ai rien à faire pour l'instant et je te dois bien ça, mon fidèle Bobby. C'était une nuit comme les autres, une nuit chaude et douce où toutes les étoiles brillaient de mille feux dans les cieux. La lune était pleine, une nuit parfaite. C'était il y a une dizaine d'années en arrière, Batman était encore vivant et faisait régner l'ordre à Gotham City. Robin, quant à lui n'avait qu'une petite douzaine d'années. A croire que Batman s'était mis à la pédophilie Hahaha! Cette nuit-là, le destin poussa le jeune Robin, acolyte de la chauve-souris, à tomber dans mon piège. En Ethiopie, Robin était à la recherche de sa mère et il avait fini par la trouver, c'était un docteur dans un camp de réfugié, elle s'appelait Sheila. Par hasard ou par chance, je me trouvais justement dans ce camp pour tenter de voler des médicaments. Apprenant ma présence ici, elle vint me trouver pour me livrer son fils. Absurde n'est-ce pas ?
-Sa... Sa mère a fait ça ? Demande Bob, interloqué par cette action imprévisible.
-Aujourd'hui encore je cherche à comprendre pourquoi elle a fait cela. Je pense qu'il a dût lui révéler qu'il était une chauve-souris masquée, alors, chamboulée, elle a agit sans réfléchir et me l'a offert sur un plateau en argent. Ainsi je me suis emparé de Robin et de sa mère par la même occasion ! Je les ai posé dans un entrepôt aux côtés d'une belle bombe. Ligotés, côte à côte, la famille était sans défense face à moi. Tenant une solide barre de fer, je suis resté un moment debout à admirer mes proies. Un sentiment de puissance m'envahit à ce moment-là, je ne pus m'empêcher alors d'attaquer Robin par un puissant coup de pied dans la joue gauche. La puissance du coup le jeta à terre, face contre sol. En donnant de petits coups avec la barre de fer dans le creux de ma main, j'admirais Robin au sol tout en lui parlant avec une joie immense : « Et alors ? Déjà fatigué ? Tu me semblais plus rigoureux avant ! ». A ce moment-là, j'ai empoigné Robin par son costume et je l'ai forcé à se lever malgré la douleur que la blessure lui infligeait. Alors, droit dans les yeux, je l'ai regardé fermement et je lui ai annoncé avec une voix révélant ma joie que cette nuit, on allait faire comme l'avait fait mon agresseur quand il m'avait enlevé et séquestré alors que je n'avais que huit ans, c'est-à-dire taillader sur sa victime un sourire indélébile.
-Mais vous ne m'aviez pas dit que ces cicatrices étaient le résultat d'une erreur de chirurgie esthétique ? » Interromps Bob, se demandant pourquoi le Joker aurait menti à lui ou à Robin.

En écoutant cette question, le Joker s'arrête soudain, ne bougeant et ne parlant plus. C'est vrai que mentir sur l'origine de ses cicatrices était une de ses actions préférées mais au fond de lui, le Joker ignorait lui-même leur origine. Il se contenta de répondre à Bob d'un bref « En effet » avant de reprendre son récit :

« A ce moment-là, ce fus une série de coups de pieds, poings et de pied-de-biche dans le corps de Robin. Frapper un gamin de douze ans, c'était si jouissif ! Je rêverais de ré-itérer cet exploit ! Le sang coulait, les cris de Robin, les larmes de Sheila et mon rire s'enchaînaient, formant un brouhaha total dans cette usine. Une fois que je m'étais bien défoulé sur ma victime, je le lui ai accordé un moment pour qu'il puisse reprendre son souffle. Alors, je me suis penché vers lui, j'admirais ses blessures présentent sur tout son corps, son sang s'échappant de ses plaies béantes, et je lui ai enfin proposé : « Une dernière volonté la chauve-souris junior ? ».
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  • Jason Todd
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Jason Todd
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MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs...   Souvenirs souvenirs... EmptyMer 8 Mai - 17:19

Des branlées, Jason en avait eu pas mal devant sa mère. Pas Sheila, non, l'autre, Katherine. Katherine, la femme qui ne l'avait pas porté dans son ventre, mais aimé malgré tout, clope au bec et regard vague en le laissant l'appeler « maman » et réclamer bouffe et câlin. Lorsque son père sortait de prison ou bien d'une de ses planques, c'était jamais drôle, ça Jason s'en souvenait bien. Il y récoltait des bleus, pafois une fracture ou deux histoire de bien comprendre qui était le chef ici. L'enfant avait vite assimilé que pleurer en appelant sa mère, c'était pas la solution. Pas assez viril, fallait encaisser les coups comme un homme, la leçon d'un père à son fils, quitte à le crever à moitié par terre. T'avais qu'à être fort
Ouais, tu parles...
Heureusement, son daron retournait vite en taule ou bien se cachait de tous les gens à qui ils devaient du fric ou autre. Parfois, certains venaient jusque chez eux pour le retrouver. Katherine Todd faisait alors barrage de son corps avec pour seules armes, son mètre soixante et la clope roulée toujours à ses lèvres. Cela marchait, elle criait fort et avait ses propres contacts dans le monde de la rue.
Et puis un jour, Katherine était tombée gravement malade alors qu'il ne restait que Jason et elle dans la maison délabrée. Elle n'avait jamais su ou voulu expliquer à l'enfant ce qu'elle avait réellement, lui demandant juste del'aider un peu plus. Il l'avait fait, acceptant jusqu'à gagner de l'argent, en voler aussi, de manière illégale dans le secret de quelques ruelles, achetant ainsi de quoi il espérait pouvoir guérir et soulager sa « maman ». Parce que pour lui, Katherine ne pouvait être rien d'autre que cela, c'était elle qui le tenait dans ses bras sur les photos, elle qui le bordait le soir, sauf quand elle devenait de plus en plus fatiguée, lui faisait à manger , lui racontait des histoires ou bien le grondait. Il ne savait pas que Katherine n'avait jamais eu de gosses, ou même que son père avait eu une autre femme avant.
La rue lui avait donné d'autres coups, alors même que la jeune femme se mourrait. Le tabassage plus ou moins régulier de son père l'avait véritablement endurci, Jason pu s'en rendre compte, même si cela ne l'empêchait pas de terminer dans un état déplorable le plus souvent. Mais c'était la vie, il ne comprenait pas grand chose à la violence tout en en venant à l'accepter comme une chose normale. La violence avait continué, même après la mort de Katherine, et il avait fallu le Batman, son intervention providentielle dans la vie du gamin des rues, pour canaliser toute cette brutalité et ce mal être en devenir. Jason avait appris à donner un sens à ses coups, à contrôler son corps et ses muscles mais surtout, à devenir fort.
En entraînement, Batman le frappait. Normal, ils se battaient l'un contre l'autre pour apprendre, mais ce n'était pas comme les coups du père de Jason. Bruce ne voulait ni le blesser encore moins lui faire mal. Bruce aurait du être son père, en plus il aurait juste formé un méga beau couple dans l'esprit du gamin, avec Katherine. Avec lui, elle aurait jamais été malade.
Il rêvait de cela parfois, la nuit, dans le grand lit qu'il occupait désormais au manoir, et tout lui semblait alors parfait, absolument parfait.

Sauf qu'au fur et à mesure, Jason comprit qu'il décevait Bruce et chacune de ses attentes. L'escalade avait été longue, creusant un fossé de plus en plus profond entre le mentor et l'élève, jusque Garzonas, cet homme que Bruce soupçonnait Jason d'avoir tué. L'enfant n'avais jamais dit à Bruce sa réelle implication, quitte à se condamner lui-même. Juste que quelque chose en lui, lui soufflait que ce nétait pas la peine de se battre, et cette vilaine voix, Jason la croyait.
Tais-toi juste, prends toi de nouveaux coups dans la gueule par la vie en générale, tu vaux rien, t'es même pas aussi doué que Dick, alors tais toi donc.

Et puis coup du destin, Bruce faisait découvrir à Jason que Katherine n'avait jamais été sa mère et que la vraie, Sheila, était vivante quelque part en Ethiopie. Les choses semblèrent se rabibocher alors entre Bruce et lui, comme si les derniers mois n'avaient été rien d'autre qu'un sombre rêve. Malgré cela, Jason avait fuit l'homme, sauvage à nouveau peut être, pour retrouver sa mère.
Le reste, la trahison, tout cela ? Une histoire et des détails que le Joker adorerait raconter par la suite. Pour un petit garçon cependant, tout est au delà des mots.

Au début, Sheila était restée silencieuse alors que le Joker battait son enfant. Lui ? Il avait eu des larmes de douleur au coin des yeux, des cris étouffés aussi de pure douleur alors qu'il essayait de ramper malgré tout hors de l'entrepôt ou tout simplement même, essayer de rendre des coups. C'était indigne de Robin, d'être étalé là comme ça au sol, il en crevait de honte, fierté déplacée, envie de se rattacher à des idioties pour ne pas prendre toute l'ampleur du moment présent.
Du fait que son corps lâchait petit à petit.

 « T'enlever juste pour ça, des cicatrices à la con ? Il y en a vraiment qui ont du temps à perdre »

Il ricana, un rire teinté de rouge, celui du sang qu'il crachait parfois pour ne pas s'étouffer complètement mais il y en avait trop, seigneur, bien trop. A huit dans dans les rues, Jason s'était déjà fait cogner la gueule, il savait ce que c'était évidemment, de vivre là dedans, de croiser les mauvaises personnes, tout cela. L'enfant ne doutait pas que l'histoire du Joker sur ses cicatrices étaient fausses, et se fichait bien que l'autre menace de le mutiler.
Il n'aurait pas du s'échapper loin de Batman. Les règles du jeu avaient changé trop vites, la pièce puait l'odeur du meurtre à venir...
Au bout d'un moment, Jason ne prit même plus la peine de retenir ses cris par pure fierté. A quoi cela servait, hein ? Il avait mal.
Il voulait Batman, Alfred, il voulait Katherine aussi...
Tout plutôt qu'être ici.
Une dernière volonté ? L'enfat cracha un peu de sang au visage de son tortionnaire. Mourir vieux, très très vieux, voilà ce qu'il voulait.

 « J'sais pas...une grande frite et un coca peut-être?

Batman, dépêche toi...



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MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs...   Souvenirs souvenirs... EmptySam 18 Mai - 21:15

« Heu... Patron ? » Demande Bob avec hésitation.

Pendant un court laps de temps, le Joker a stoppé son récit et est resté immobile les yeux perdus dans le vide. Cette sensation nostalgique était inédite pour lui, beaucoup plus forte que toutes les autres nuits, jamais il n'a partagé en détails cette partie de sa vie à quelqu'un d'autre. Réveillé par Bob, le Joker se frotta avec frénésie les yeux avant de se lever et de prendre un autre verre de whisky. En voyant le regard de Bob attendant avec impatience la suite du récit, le Joker ne peut cacher un sourire à son sbire.

« Tu espères connaître la suite n'est-ce pas ? Demande-t-il, le rictus toujours aux lèvres.
-Oui patron, je brûle d'impatience d'en savoir plus ! » Réponds Bob, ne pouvant presque plus retenir son excitation.

En entendant cette réponse évidente, le Joker ne peut s'empêcher de rire à haute voix tout en s'asseyant sans douceur sur le canapé brûlé. Le Joker s'essuie une larme sortant de son œil gauche, regarde un moment Bob avec un large sourire, et reprends son récit :

« Ah Bob ! Mon fidèle bras droit ! Tu me fais tellement rire ! Tu veux connaître la suite de mon histoire ? Tu l'espère, tu as de l'espoir... Tout comme le jeune Robin ce soir-là. Sous son corps de jeune garçon d'une douzaine d'années, un espoir intense l'avait envahi, l'espoir de sortir de cette usine vivant. Il l'a bien caché, mais je l'ai senti en lui. Ainsi, après l'avoir bien torturé et demandé sa dernière volonté, il m'a répondu qu'il voulait simplement une grande frite et un coca. En écoutant ses paroles, j'ai senti quelque chose s'approcher dans mon dos, comme une ombre menaçante. Je me suis très vite retourné et j'ai inspecté du regard l'ensemble intérieur de l'usine, Batman n'était pas là. Hors de question que je me fasse piéger comme la dernière fois, la réponse de Robin était comme un signe à une personne extérieure, du genre « Attaque le Joker pendant qu'il est concentré sur moi ! ». Mais après une inspection plus minutieuse, j'ai compris que Batman n'était vraiment pas présent dans l'usine, Robin cherchait juste à gagner du temps. Sur le coup, j'ai hurlé de rire, la main gauche sur le visage tellement ce rire était nerveux. Une fois que j'ai retrouvé mes esprits, je me suis approché de Sheila tout en fixant du regard le jeune Robin toujours à terre, se vidant lentement de son sang. « Une frite et un coca ? Quel dommage, l'heure du couvre-feu et passé ! ». Et en hurlant la fin de cette phrase, j'ai envoyé un puissant coup de pied-de-biche dans le figure de la jeune femme qui avait trahi son fils et me l'avais offert sur un plateau en argent. Elle s'est écroulée au sol, mise chaos par la violence du coup. Pour provoquer Robin, je l'ai frappé encore, et encore et encore ! Je me suis tellement acharné sur elle que lorsque j'ai arrêté, elle ne bougeait plus du tout. Je croyais même pendant une seconde qu'elle était morte tant le sang s'était échappé de ses plaies, recouvrant le sol d'une peinture grossière et mal étalée. Mon pantalon était quasi-repeint de cette couleur rouge sombre. Son sang se vidait à vitesse incroyable, je n'avais jamais vu cela. Elle ne regardait même pas sa progéniture pour y chercher du réconfort dans son regard, elle était seule, consciente que tout ceci était de sa faute.

Après avoir repris mon souffle, je me suis tourné vers Robin tout en affichant ce fameux rictus, dans le but de l'effrayer un maximum. Je tentai de l'humilier encore plus en espérant voir des larmes, des sanglots, des pleurs sortir de ce héros qui est ni plus ni moins qu'un gosse. J'ai alors regardé ma montre, minuit moins cinq, le temps pressait si je voulais pouvoir échapper à Batman et tuer son disciple à temps. Je suis allé au fond de l'usine, auprès d'un objet volumineux caché sous une toile de tissus de couleur blanche. D'un regard et d'un sourire défiant, je fixe attentivement le visage de Robin, se demandant ce qui se cachait derrière cette toile. J'ai alors pris fermement de la main droite la toile et je me suis tourné vers lui. « Quelle belle soirée ! Mais il manque quelque chose non ? Je sais pas... Peut être quelques pétards. Qu'en penses-tu ? ». Et alors là, j'ai retiré la toile, dévoilant à Robin et Sheila une énorme bombe. J'ai hurlé une fois de plus de rire, la soirée était à son paroxysme ! J'ai pianoté sur les touches de la commande de la bombe, réglant ainsi le minuteur que j'ai réglé à dix minutes. Je me suis mis face à Robin et je me suis approché lentement vers lui, tapotant le pied-de-biche sur ma main gauche. « Il te reste cinq minutes ! Cinq bonnes longues minutes et après BOUM ! Hahaha ! ». J'ai alors allié force et précision pour lui faire le plus ressentir la douleur de ma barre de fer. D'abord la tête, puis le ventre, le dos, les jambes et même à la plante des pieds ! Je n'ai jamais éprouvé autant de plaisir à torturer quelqu'un.

Malheureusement le temps n'était pas avec moi, à peine après une centaine de coups, déjà les cinq minutes étaient écoulées. J'ai alors jeté la barre de fer au loin, j'ai envoyé un puissant coup de pied dans sa bouche avant de me diriger vers la sortie. Au pied de la porte, je me suis retourné une dernière fois vers Robin et je lui ai dit tout fièrement : « Et bien moi je rentre au bercail. Tu préfères rester à la soirée ? Comme tu veux, mais attention à ne pas y rester trop longtemps ou tu va louper le feu d'artifices ! Hahaha !! ». J'ai alors fermé à double-tour la porte, et j'ai couru pour sortir de l'usine à temps. Un hélico m'attendais, je suis monté dessus, on a démarré et on s'est enfuis. De toute ma hauteur, j'ai alors admiré la vue qui s'offrait à moi, attendant impatiemment que l'usine n'explose. Je me souviens même avoir vu à ce moment-là une petite lumière ce déplaçant, loin de l'usine. Sûrement Batman qui fonçait délivrer Robin, mais hélas pour lui, son sort était déjà scellé... »
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Jason Todd
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MessageSujet: Re: Souvenirs souvenirs...   Souvenirs souvenirs... EmptyDim 16 Juin - 20:25

Tout allait trop vite : les coups, la douleur....Un instant terrifiant, Jason eut une absence de quelques secondes à ne même plus pouvoir se souvenir de son nom, de pourquoi il était ici. Le mot à ses lèvres devenait vide de sens, vide d'espoir, méthode foireuse de son esprit pour le préserver encore un peu le temps des quelques secondes qu'il lui restait à vivre. Sauf que des chocs, le garçon en avait eu bien trop pour perdre totalement connaissance. Il essaya de se concentrer malgré tout, d'oublier le Joker ou bien les cris de douleurs de sa mère, non pas pour lui mais pour elle-même, et de ne penser qu'à des choses bien comme la glace à la pistache, la grosse baignoire au manoir ou bien Donna qui lui souriait. Le reste n'existait plus, pas tant que la douleur serait trop omniprésente. Mais le Joker était un maître dans l'art de la torture, il savait comment le ramener dans le monde réel pour le battre à nouveau. Pour Jason, il aurait très bien pu s'écouler dix ans depuis sa capture et son enlèvement dans cet entrepôt crasseux, il perdait tout sens des réalités désormais.


Et puis Batman ne viendrait sûrement pas. Il devait avoir honte de son faux Robin, et Jason voulait lui demander pardon mais comment faire ? Il y avait des larmes sur son visage, celles silencieuses des enfants ayant trop pleurés. Quelque chose au fond de lui savait que de toute manière, les jeux étaient faits. Peut-être que s'il disparaissait (et son esprit anesthésié ne pouvait voir que cela, la disparition, parce que pour un temps encore, la mort n'existait ps dans son monde), alors Bruce serait capable de faire la paix avec Dick ? Ils auraient de nouveau le manoir et la vie pour eux, sans petit garçon chieur pour voler un costume et un nom.
Il faisait froid ici, ses pieds étaient découverts mais surtout, Jason perdait bien trop de sang. L'enfant essaya de ne pas penser à appeler à l'aide, même si Nightwing lui avait dit qu'il viendrait à sa rescousse et le protégerait. Dick était loin, quelque part dans l'espace avec les autres, c'était ce qu'on lui avait dit à la tour. Jason avait essayé de lui parler en voyant combien les choses se dégradaient avec Bruce, mais l'absence de ce pseudo frère aîné malgré les belles paroles et les promesses, empêcha à l'enfant de retrouver un semblant d'équilibre, jusqu'à la crise finale menant à cette situation là : un Robin moribond loin de Batman.
Pour sa défense, Jason n'aurait pu prévoir que Sheila Todd, sa propre mère biologique, irait le vendre au Joker en un claquement de doigts. Tant pis s'il était de sa chair et de son sang, apparemment, dans la vie ça ne comptait pas tant que ça. De toute manière, Jason n'en était plus à une trahison près, comme lorsque Dick lui disait que tout s'arrangerait. Il allait crever....


Il allait crever comme ça, les vêtements déchirés et le visage en larmes, avec une plaie béante en guise de corps.

Comment était-ce dehors, faisai-il jour ou nuit ? Jason aurait bien aimé voir un lever de soleil, ça lui avait toujours plu comme couleurs. Maintenant il verrait plus rien, et peu lui importait alors le Joker qui dévoilait la bombe. Dix minutes....
La violence atteignit alors son apogée dans la dernière salve de coups du Joker, jusqu'au coup de pied final. L'humiliation était complète et jamais Jason n'aurait assez de forces pour se relever. On pouvait se demander quel genre d'esprit pouvait vouloir ainsi la mort d'un petit garçon, mais après tout le Clown n'avait jamais obéit à la moindre règle, alors à quoi bon ?
Si Dick avait été à sa place, est-ce que l'envie meurtrière aurait été la même ? Bizarrement, Jason imaginait mal quelqu'un tuer ou simplement vouloir tuer Nightwing, comme si cela serait dépasser les limites. Parce qu'il était trop solaire, lumineux, pour que l'on tente ainsi contre lui quoi que ce soit lorsque Jason..
Hé bien Jason n'était qu'un rat, pas vrai ? Alors pas la peine de l'écouter ou simplement faire l'effort de le comprendre. Il valait mieux laisser le Joker le tuer, après tout, avant que l'enfant ne devienne complètement incontrôlable.
En fait, c'était pas Robin que l'on assassinait, juste une graine de criminel. Et les larmes continuaient de lui brûler le visage tandis que le bip bip de la bombe s'intensifiait. Il lui sembla entendre un bruit d'hélicoptère et pour un instant seulement, eut l'espoir que Batman venait le sauver avec les grands moyens. Mais le bruit s'éloigna de plus en plus, alors pour ne pas devenir fou, Jason rampa vers sa mère. Si Sheila était avec lui dans cet enfer, c'était à Katherine qu'il pensait, se retenant de l'appeler pour percer un abcès au cœur. S'il mourrait, est-ce que la jeune femme, celle qui l'avait élevé, l'attendrait de l'autre côté ? Jason en doutait, elle devait être dans un endroit pour les belles personnes gentilles, lui aurait sûrement droit à un lieu pourri pour les méchants.
Sheila eut un gémissement douloureux,

 « Maman ? Dis moi que tu peux bouger..... »


La femme hurla, épouvantée de voir cette chose sanguinolente être encore capable de parler. Par réflexe, elle le rejeta loin d'elle, et il fallu toute la bonne volonté du monde à Jason pour ne pas pleurer. Il allait mourir, bon dieu, pas la peine d'en rajouter ! C'était ignoble, trop ignoble, et l'enfant regrettait de ne pouvoir simplement rentrer à Gotham. Il se jetterait au cou de Bruce en demandant pardon, il aiderait Alfred à faire la vaisselle, il accepterait d'être gentil avec Dick mais tout, absolument tout plutôt que la mort et cette solitude des derniers instants.
Peu à peu, les secondes devenaient néants, Jason n'avait pas de dernières phrases bien classes à sortir en guise d'épitaphe, juste des regrets. Alors, avant la déflagration, avec tout l'abandon du condamné, il se jeta sur sa mère, espérant qu'au moins son maigre corps pourrait servir de bouclier à la femme gravement blessée.


La mort le cueillit dans un instant de souffrance, il ferma les yeux sur la fureur du monde sans avoir eu le temps d'y vivre. Mourir était douloureux, comme un instant figé dans l'ambre, une agonie éternelle, et quelque chose qui éclatait en même temps que son cœur et ses veines, cette boule d'amour qu'il avait eu pour Bruce, Alfred, Dick, les Titans....
Juste avant le néant total, il se rappela le visage de Katherine aussi, lorsqu'elle était jeune, en bonne anté, toujours la clope au bec . Ouais, peut-être que finalement si, il allait revoir sa maman...

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