Commençons par le commencement, mon enfance. Je suis la fille de Ronan et d'Amandine O'Brien d'où mon prénom Rosine. Je suis née un vendredi enneigé de décembre. Je n'ai que très peu connu mes parents.Tout ce dont je me souviens, c'est le sourie angélique de ma mère et le regard remplit d'amour que mon père avait en me regardant. Ils sont morts dans un incendie où mon père m'a sauvé la vie avant de mourir. Je n'avais que cinq ans et il m'arrive encore de faire des cauchemars de cet incident qui me hante même quand je ne dors pas. Une question me tourmente encore, que s'est-il réellement passé? Leurs visages sont gravés dans ma mémoire grâce aux photos que tante Meg m'a retrouvé. C'est elle qui m'a adopté après la mort tragique de sa soeur. Elle et mon oncle ont toujours fait leur possible pour que je sois heureuse. J’étais une petite fille sage qui a montré très tôt un caractère assez fort à ce qu'il paraît.

J'étais ce genre de petites filles banales à vouloir la dernière poupée à la mode et à jouer à la caissière pendant mes heures de jeux.

C'est vers l'âge de quinze ans que je me suis mise à la danse classique, qui est devenue pour moi un réel échappatoire lorsque mes émotions deviennent trop difficiles à gouverner sous ma carapace. C'est aussi le début du collège. Les années où j'ai découvert l'écriture et où mon envie de devenir journaliste s'est façonné. J'ai toujours excellé dans mes études en étant la première dans toutes les matières. J’étais assez populaire et ça ne me déplaisais pas ! En revanche, je n'étais pas du genre à m'abaisser à devenir l'une de ses pom-pom girls sans cervelle ! Je tenais le journal de l'établissement et cela jusqu'à la fin de mes études.

Dans ces années-là, l'informatique est aussi devenu une drogue pour moi. C'est grâce à toutes mes recherches (légales ou non) sur l'incendie qui a tué mes parents que je suis devenue une experte en piratage ou décodage de programmes en tout genres. Tout ce que je peux vous dire c'est que plus je trouvais d'indices, plus la possibilité d'incendie criminel était envisageable. Cette histoire me hantait et je voulais savoir la vérité. Vous allez me dire : « Mais Rosine, pourquoi ne crois tu pas à l'accident ? » Je vais vous répondre à cela. Si je vous disais que mes parents étaient du genre à s'attirer les ennuies ? Car j'ai oublié de vous en parler, mais mes parents n'avaient pas un métier des plus courants. C'étaient de grands ingénieurs travaillant pour l'armée.

Comment je le sais ? En ayant piraté les données du gouvernement ! Comment je ne me suis pas fait coincée ? Je me suis fait coincée et avec des gros ennuis en cadeaux. Des généraux hauts placés sont venues chez moi un soir. Vous vous imaginez la surprise de ma famille !

Après un interrogatoire digne de la gestapo, ils m'ont relâché même s'ils continuaient pendant un long à me surveiller. Ça je le sais, car je continuais de pirater en trouvant le moyen de les détourner. Ils avaient réussi à me confisquer tous mes logiciels et mes données. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'une copie était cachée quelque-part. Après deux mois de sevrage d'informatique à cause de la punition de ma tante, j'ai pu retrouver toutes mes données en promettant d'arrêter mes recherches. Ce que je fis pendant trois ans jusqu'à ce que je tombe sur une ancienne amie de ma mère.

Ce n'était pas une simple amie, mais une ancienne collègue. Elle finit en larme en m'avouant qu'un jour, elle avait divulgué le nom de mes parents à des personnes mal intentionnés sans le vouloir lors d'une mission qui avait mal tournée. Cela n'expliquait pas le peu d'information que j'avais trouvé le jour où j'avais piraté le serveur du gouvernement. En revanche, ça ne fit qu'amplifier ma curiosité. Tout ce que j'avais trouvé, c'était la fiche de mes parents que chaque employé devait avoir. Cependant, une chose m'interpella quand même. Il y avait marqué « données disparues » en rouge. De quoi parlait-il ?

Ça je ne l'ai su que plus tard. J'ai maintenant vingt-cinq ans. Je viens de finir mes études et d'emménager dans un petit appartement dans le centre-ville. Je travaille pour le journal de Gotham depuis peu. Un soir en rentrant, je vis ma porte ouverte. Je pris le risque de rentrer et je vis un homme fouillant dans mon appartement. Malheureusement, la discrétion n'est pas mon fort. Il m'entendit et me plaqua contre le mur en pointant une arme sur ma tête. Ce qu'il voulait ? Des dossiers sur l'arme P418 ! En voyant ma tête, il comprit que je ne savais même pas de quoi il pouvait s'agir. Après qu'il soit parti et que mon traumatisme se soit un peu dissipé, j'avais les idées un peu plus clair. Ma tante m’appela pour me prévenir qu’elle avait été elle aussi cambriolée. A ce moment-là, tout était clair. L'inscription sur la fiche de mes parents, leurs métiers, l'incendie et ce que cherchait mon agresseur.

Mes parents avaient certainement créés une arme pouvant faire de sérieux dégâts. Elle devait de nouveau intéressés certains criminels sous les heures sombres que vivait Gotham en ce moment. J'étais bien décidé à trouver les fichiers avant eux quoi qu'il en coûte !