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 Be BLIND -

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  • Everly K. Slatter
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
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    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -

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MessageSujet: Be BLIND -   Be BLIND - EmptySam 2 Fév - 19:56




Everly "Eve" Keegan-Slatter


Nom : Keegan-Slatter
Prénom : Everly dite "Eve"
Age : 22 ans
Date de naissance : Mars 1990
Lieu de naissance : Gotham City
Nationalité : Americaine
Activité : Des jobs par-ci par là...
Etat civil : Célibataire
Groupe : Criminels, "Blind"
Avatar : Madeline Rae Mason
Be BLIND - 597645bout1
Que pensez-vous de la situation de la ville de Gotham ? Elle ne change pas et ne changera jamais si ce n'est pour devenir plus pourrie de jour en jour. Preuve en est faite, voilà maintenant que la menace ne vient plus seulement de nos rues mais aussi du ciel, si ces chers masqués daignaient enfin faire ce qu'ils pensent être leur boulot comme ils disent vouloir le faire, peut être que nous arriverions à vivre dans une ville saine. Tout ce que je sais c'est qu'à l'heure actuelle c'est même pas la peine d'y compter, dehors c'est la jungle et seuls les plus forts seront encore debout à la fin.
Que pensez-vous des super-héros et des justiciers ? C'est un combat sans fin, une belle plaisanterie je dirais même. Comme si l'on pouvait éradiquer la criminalité ou la justice, des idées aussi vieilles qu’imprégnées dans le cœur de l'homme. Les idéaux nous donnent bonne conscience, ils nous poussent à agir dans une direction ou dans une autre, mais se battre en pensant venir à bout d'une cause ou de l'autre prouve juste que l'humain est encore bien trop stupide... Au moins, ça amuse la galerie de voir passer du monde en collant, et moi ça fait marcher mes affaires.
Quel est votre opinion concernant les aliens et les métahumains ? Je n'ai eu qu'une seule altercation au sujet de mes pouvoirs, pour ce qui est du reste on ne m'a jamais poser de problème. Les gens ont peur dés qu'ils ne comprennent pas quelque chose, ils paniquent et cela prend des proportions complètement démesurées. Je trouve certaines réactions extrémistes débiles au possible, jusqu'à aujourd'hui, personne ne se souciais de savoir que son voisin était capable de faire sa vaisselle alors qu'il était dans le salon rien qu'en y pensant, il vivait comme tout le monde, avait une famille comme tout le monde, un chien et un pommier dans le jardin comme son voisin dit "normal", alors pourquoi aujourd'hui devrait on avoir peur de cet homme qui n'a jamais fait parlé de lui avant que la vérité n'éclate au grand jour ?
« Le plus chiant c'est d'être obligé d'attendre que quelqu'un vous regarde pour savoir comment vous vous êtes habillé aujourd'hui »

Everly est une femme brune aux yeux verts qui n'explose pas de part son charisme. Si on ne devait utiliser que deux mots pour la définir physiquement, ce serait "Petit Gabarie". Du haut de ses 1,65m et ses 55 kg tout mouillés on ne peut pas dire qu'elle soit le genre de fille qui se remarque facilement dans la foule. Pour reprendre une citation qui me parle bien, elle pourrait être déguisée en building de 20 étages au milieu du Nevada qu'on ne la trouverait pas dans le décors. D'origine allemande par sa mère biologique, c'est une langue qu'elle a l'habitude de parler depuis qu'elle est petite, elle possède d'ailleurs en souvenir de cette enfance merveilleuse deux belles cicatrices assez profondes, une au niveau du bas ventre, l'autre sur l’intérieur de la cuisse. Elle possède aussi une magnifique marque dans le dos comme la cicatrice d'un coup de couteau, beaucoup plus récente pour celle là. Son dernier signe distinctif se trouve dans sur son avant bras, un très beau tatouage à la forme serpentine dont les écailles ont étés remplacées par des scènes de personnes dansant, le sourire aux lèvres entremêlés de scènes de batailles à moitié effacé tant on dirait qu'un fauve se serait acharné dessus pour le faire disparaitre de ses griffes. De manière général elle reste une fille qui a tendance à s'habiller avec le stricte minimum de classe requis quand on aime le look jean / ranger / cuir dans la vie de tout les jours. Vous l'aurez compris, cette télépathe est quelqu'un de relativement passe partout.
« Moins t'en sais, mieux j'me porte... »

Tu savais que puisque treize est le premier nombre à deux chiffres de la forme 4n+1 le chiffre des unités de la racine est toujours égale au chiffre des unités à la puissance treize, et que comme deux puissance treize est égale à 8192, La racine treizième de 8192 c'est "deux"...? Fascinant quoi que un peut barbant sur les bords quand même, ouai t'as raison j'vais aller m'en griller une. Vous l'aurez compris, Eve est une tête, mais pas dans tout les domaines, elle serait par exemple incapable de vous dire qu'elle est l'année et le lieu de naissance de Lincoln où en qu'elle année ont débutées les premières croisades, elle ce qui lui parle, ce sont les données scientifiques et rien de plus. Elle possède un don pour la télépathie dont elle se sert uniquement en superficie comme les images directes qui peuvent être dans la tête des gens ce qui lui permet de faire comme si elle voyait, elle serait capable d'aller plus loin mais ça ne l’intéresse pas plus que cela, en fait, elle ne tentera l’expérience que si la personne en face le lui demande. Eve reste une personne pour le moins pudique, aussi bien en ce qui concerne ses sentiments que le physique. On ne la verra jamais au grand jamais étaler sa vie aux oreilles de tous pour le peut qu'il y est à raconter.

Ou encore s’exhiber comme certaines femmes peuvent le faire, elle s’efforce de rester une personne sage malgré sa colère refoulée. Son plus grand défaut serait d'ailleurs d'avoir du mal à contrôler ces pulsions, l'injustice et la lâcheté sont des choses qui l'insupporte au plus haut point et pour cause, elle juge avoir été injuste et avoir été victime d'injustices, tout comme elle sait avoir été lâche. Elle reste une femme qui au premier abords peut paraître froide et distante, mais si l'on parvient à franchir se cap et entrer dans ses bonnes grâces, la personne qui y parvient peut être certain de se faire une alliée à vie et une épaule sur laquelle étaler son malheur et sa tristesse quand le besoin en est ad vita eternam. Ou du moins, jusqu'à ce que l'idée de la poignardée dans le dos vous traverse l'esprit et qu'elle s'en rende compte. En effet, Eve est revancharde et n'oubliera jamais une personne qui l'a blessé d'une manière ou d'une autre.

• Leçon 1 •
~ Pour savoir où tu vas, n’oublie pas d’où tu viens.


Grandir dans la rue n’est pas une chose aisée, non, surtout dans le dédalle qu’offre la ville de Gotham. C’est ce que je suis, une enfant de la rue, je ne sais pas qui est mon géniteur même si j’ai un énorme doute sur le fait que ce dernier puisse être dans l’idée l’un des autres types crasseux du squatte, ou un dealer que ma mère ne savait pas comment payé alors elle a choisi le privilège en nature. Vous l’aurez je pense compris, je ne suis pas partie dans la vie avec de bonnes bases bien saines. Etant gamins, on se foutait pas mal de savoir de qui venait notre bouffe à partir du moment où elle nous arrivait dans l’estomac, ce dont j’me souviens c’est de ces journées et nuits que j’ai passé à chercher partout le moindre cens au sol qui se soit séparé de son propriétaire original, je dois même dire que j’ai été dans l’obligation de voler, de mentir, de menacer, de cogner tout ça pour avoir de quoi me remplir l’estomac. Nous ne sommes pas légion à connaître un sort aussi funeste et c’est bien heureux pour ceux qui auront la chance de naître avec des parents, une véritable famille et un foyer chaleureux.

Moi je n’ai jamais connu tout cela, à cette époque où l’on rêve encore, moi j’étais bercée de désillusion, je savais de quoi était fait le monde et je savais qu’il puait l’urine, et la poudre. C’est d’une toxico que j’ai vu le jour, et je n’oublierais jamais le nombre de fois où elle a eu la main leste à mon égard, ou elle m’a menacé et que sais-je d’autre pour obtenir la maigre pitance qui me servirait à nous remplir l’estomac pour elle se remplir les veines. Je n’oublierais jamais les regards oppressant, accusateurs, mauvais des gens que je croisais, jamais sans arrière-pensée. Le squatte avait fini par se faire démantelé et les occupants accompagnés dans des centres de désintoxications pour les plus chanceux que la merde qu’ils s’injectaient dans les veines n’avait pas emporté. Moi j’avais fini dans un foyer loin de lui, lui, c’est un type un peu plus vieux que moi, il m’avait toujours servis de garde-fou tout en restant totalement détaché de ma personne en même temps. Il n’avait pas hésité à porter la lame de bonne fortune à la gorge de celui qui m’avait battu et laissé des marques à vie sur le corps et dans mon esprit quand nous étions gamin. Il avait son caractère de merde, cette tendance à démarrer au quart de tour, mais je l’aimais bien. Après tout il m’avait quand même sauvé la vie mine de rien.

J’ai vue débarquer avec leurs grands sabots une famille qui d’apparence semblait tout à fait ordinaire, Un homme, bien habillé et plutôt grand, une femme, le chignon serré bien haut, et un vieillard dans un fauteuil roulant entre les mains de cette dernière. Pour être franche c’est ce dernier qui attira tout particulièrement mon attention, pour moi quelque chose clochait, il n’était pas un vieux normal et je crois que le fait que je le regarde avec autant d’insistance avait fini par attirer son attention sur moi, réclamant sa liberté auprès de la jeune femme qui l’accompagnait. Ses mouvements répétitifs pour actionner les roues de son enfin laissait à chaque fois sa veste s’ouvrir sur ses hanches presque rachitiques, et un objet brillant à sa ceinture me rappela alors étrangement celui de l’un des hommes qui vendait sa merde à ma mère. En comprenant de quel objet de mort il s’agissait, je lâchais un presque inaudible « python ». L’homme s’immobilisa alors presque instantanément et me lança un sourire presque aussi réconfortant qu’inquisiteur.

- Oui c’est en effet mon nom mon enfant. Je suis Howard, Howard Keegan et toi comment t’appelles tu ?

- … Kaithlyn monsieur…

- Et dis-moi Kaithlyn, si je te disais que je ne pouvais mourir que de la main de quelqu’un qui n’est pas réellement né, que me dirais tu ?

Je me mis alors à réfléchir, quand cela fit « toc » à l’intérieur de mon petit crâne, je me souvins d’une terrasse de café où j’étais allé faire la manche, et à l’une des tables un groupe de jeunes se trouvaient là et parlait d’un livre qu’ils devaient lire pour leur école, je n’arrivais pas à me souvenir du nom du livre, mais je me souvenais très clairement que l’un d’eux résumait l’histoire et avait prononcé une phrase quasi similaire. Presque instinctivement je relevais la tête vers l’homme pour venir le fixer droit dans les yeux.

- Je crois que je vous dirais de vous méfier car moi je suis née d’une morte ?

L’homme se figea de nouveau avant d’afficher un large sourire, lâchant de sa voix roque un « MacBeth, William Shakespear, 1606 ». Il m’avait alors semblé reconnaître le nom du bouquin, ou c’était son auteur, en tout cas à ce moment-là les mots qu’il venait de prononcer me rappelait ce qui sortait de la bouche du lunetteux du café. Tout ce que je sais, c’est que le couple fini par venir à ma rencontre également, et après avoir échangé presque toute une tirade énigmatique et pour moi dénuée de sens avec le vieil homme, c’est tout sourire qu’ils s’en retournèrent voir la directrice, et que quelques heures plus tard à peine, je quittais l’orphelinat en la compagnie de cet étrange trio.


• Leçon 2 •
~ Une bon déguisement cache un assassin mieux que les ombres.


On m’avait éduqué, appris à lire, écrire, inculqué les règles de bienséances, autrement dit on m’avait transformé allant même jusqu’à changer mon nom. En effet, quelques temps après mon adoption par la famille Keegan, je vis mon père adoptif jeter dans la cheminée l’intégralité des papiers me concernant, et le vieux Howard à côté de moi qui discutait avec lui fini par se tourner vers moi et me dire de sa voix enraillé de vieil homme, que dorénavant, mon nom serait « Eve » pour Everly. Je ne comprenais pas encore à ce moment-là pourquoi, mais vraisemblablement, on voulait me faire disparaître pour devenir quelqu’un d’autre et je trouvais ça particulièrement tordu jusqu’à ce qu’on m’explique précisément de quoi il retournait. Keegan, le python, en réalité cette famille était juste une façade, une façade qui dissimulait une sorte de réseau de mercenaires, d’assassins de toutes trempes. Leurs lieux de recrutement favoris ? Les endroits où les gens ont du mal à vivre. Leurs cibles favorites ? Les enfants isolés, orphelins qui ont soit vue la mort de près ou qui montrent une détermination insolente à s’accrocher à la vie. Pour moi, je ne faisais partie d’aucune de ces deux catégories, mais je me voyais passer beaucoup de temps en la compagnie du vieil homme. Ils m’entrainèrent, en plus de m’apprendre comment me comporter en société, on m’avait appris à me servir d’armes au fur et à mesure que je grandissais, à en devenir une moi-même.

C’est plus ou moins à cette période que mon don se manifesta. A plusieurs reprise je m’étais vue entendre ce que les gens ne prononçaient pas, leurs pensées intimes, tous sauf celles d’Howard. Le vieil homme en revanche durant cette période m’observa de loin, me débrouiller dans ma vie de tous les jours, Dawn-Marie, ma « mère adoptive » tenait alors le rôle de préceptrice. Elle était douce et toujours souriante, j’avais peine à croire qu’elle était une experte du couteau de lancer et capable d’ôter la vie d’un homme sans même sourciller. C’était pourtant le cas, mais elle n’en laissait rien paraître, aux yeux du monde, nous étions la famille Keegan et elle était la belle fille du vieil Howard, un brave homme celui-là dirait-on dans la rue, sans même se douter qu’il s’agit d’un homme qui en réalité porte le sang de milliers de personnes sur les mains. Je me suis toujours demandé si au final quelqu’un arrivait à voir clair dans notre jeu, dans cette mascarade, mais jamais personne ne vint à nous en parler. Un soir, mon père adoptif, Karl, et le vieil Howard vinrent me chercher en me disant qu’il était temps que je vois certaines choses. Quelques heures avant ça, Dawn m’avait fait tout une sorte de relooking grotesque en me collant même une espèce de pate puante et visqueuse dans les cheveux et sur les sourcils. J’étais complètement blonde comme les blés, et je portais les vêtements usés de gamins qui auraient grandi à côté d’une pissotière à en juger par l’odeur. Howard m’avait regardé et sa voix tintant comme un ordre m’intimait de redevenir Kaithlyn, je ne comprenais pas pourquoi, mais en tout cas tout le long du trajet c’était ainsi qu’on me présentait.

Quand je sortis de nouveau de mes pensées, j’étais à leurs côtés dans un bureau face à un homme dont le visage étrange venait de me soulever le cœur. Je me suis immobilisée en me demandant s’il ne s’agissait pas d’un masque, il était d’un noir charbonneux et semblait n’être qu’un crâne pourtant émotif comme tous les visages humains, il semblait pourtant bien être le sien. Il était accompagné d’une femme brune en tailleur portant des lunettes sur le bout du nez et semblant tantôt jouer les carpettes quand il haussait le ton, tantôt jouer le rôle de médiatrice entre les deux partis. L’homme au visage noir semblait vouloir tenter de tenir les Keegan par l’entre jambes par plusieurs biais, je ne savais pas de quoi retournait la conversation initiale, sûrement un contrat que vraisemblablement le vieux Howard ne voulait pas prendre. Tout ce que je sais c’est que l’homme en face de nous que Karl venait d’appeler « Black Mask » venait de tourner la tête dans ma direction pour la première fois depuis le début de l’entrevue et de sous-entendre qu’il tuerait chacun d’entre nous s’il devait le faire, à commencer par moi. Howard se mit à rire, un rire gras et sonore avant de me poser la main sur l’épaule.

- Tuer mon apprentie alors hein ? Voici Kaithlyn, la plus douée de mes petits et l’un des éléments potentiels pour prendre ma suite à ma mort. Elle est rapide, agile, et très intelligente. Il est inutile de lui répéter les choses pour qu’elle les retienne et peut travailler pendant des heures durant sans rechigner. Elle est un peu comme qui dirait… Ma « Robin », ajouta-t’il en regardant dans la pénombre de la fenêtre derrière le black mask avec une telle ironie dans la voix que cela relèverait presque du sadisme à l’état le plus pure. Kaithlyn, dis au monsieur ce que je t’ai appris sur la vie.

- Vous m’avez enseigné monsieur que la vie est vaine et dénuée de sens, vous m’avez appris que prendre une vie revient à ne prendre rien de précieux, que les Keegan sont des tueurs et nous ne faisons que cela, que nous sommes des armes que les plus offrant peuvent tenir entre leurs mains pendant un temps définis et qu’il n’y pas de place pour les doux rêveurs et les poètes dans un milieu aussi cruel que celui-là.

Le regard du Mask se durcis presque autant que pouvait le faire Howard, mais je tentais de ne pas perdre de ma contenance face à lui, continuant de le fixer droit dans les yeux de toute la froideur qui pouvait transparaître de ces mots que je venais de prononcer à l’instant même. La voix d’Howard s’éleva de nouveau dans la pièce, contrairement à d’habitude, elle était glaciale et d’une assurance telle que je crus sentir mes genoux fléchir, alors qu’il détournait son regard de la fenêtre obscure, un sourire cruel peint sur les lèvres.

- Retenez bien ça, les uns… Comme les autres : Je tuerais cette apprentie avant même que vous n’ayez l’occasion de vous en servir contre moi !

J’eu à peine le temps de percevoir le Black Mask sursauter violemment sur sa chaise de bureau et la fenêtre venir se briser dans un fracas de verre à peine audible en laissant apparaître quelque chose d'humanoïde dans la pièce, tant mes oreilles sifflaient à cause de l’arme qui venait de claquer dans mes oreilles. Quelque chose de petit et de puissant venait de s’engouffrer entre mes côtes, c’était froid, puis chaud, puis pour finir cruellement douloureux. La main que je venais de porter à cet endroit était à présent couverte d’un liquide rouge et poisseux, j’aperçus brièvement le regard horrifié de la femme aux lunettes porté ses moi avant de se faire malmener par son patron qui semblait vouloir… Je n’sais pas ce qu’il voulait. Je n’entendais d’ailleurs plus rien et mon corps ne m’obéissait plus, j’étais à présent à genoux et je sentais mon front venir chercher le contact du sol avec lenteur alors qu’une sensation glaciale gagnait tout mon corps. Howard venait de me tirer dessus ? Il venait… De m’abattre, moi qui m’étais toujours efforcée de faire ce qu’il voulait exactement comme il le voulait ?

*Laisse toi aller et ne t’inquiète de rien, je veille.*

Cette voix, je la connaissais, c’était celle de Karl, j’en étais certaine… Rapidement un voile noir tomba devant mes yeux et je me sentis m’endormir, partir loin d’ici pour finir par ne plus rien ressentir.

• Leçon 3 •
~ Ton coeur ment, tes yeux sont faillibles, mais pas ton instinct.


- Bon ça suffit ouvre les yeux maintenant !

Quelqu’un vint me gifler suffisamment fort pour que l’impression d’avoir mon esprit totalement séparé de mon corps s’atténue brusquement, m’obligeant à prendre une bouffée d’air importante qui me tira douloureusement sur les poumons et le côté droit endoloris. Karl se tenait au-dessus de moi, la main prête à m’en remettre une en travers de la tronche. Il l’abaissa en me voyant ouvrir les yeux. J’étais dans ma chambre, elle était inchangée. J’aperçus du coin de l’œil Dawn, assise dans un fauteuil, le nez dans un bouquin, elle avait l’air furieuse, comme à chaque fois qu’elle se dispute avec Howard, je remarquais un nouveau bandage sur mon avant-bras, une sensation de brûlure se faisait en dessous.

- Comment te sens tu Eve ? Et ne me ment pas je l’saurais.

- Et bien, je me sens encore faible même si je ne comprend pas du tout ce qu’il s’est passé.

Au moment même je prononçais ma phrase, Dawn referma son livre avec haine et rage avant de quitter la pièce sans même m’adresser un regard, mais n’oubliant surtout pas de claquer la porte après son passage, Karl ne prêta même pas attention à elle, il s’était accroupis à côté de mon lit.

- Bien, tu devrais encore souffrir pendant quelques semaines. Je ne pensais pas que le poison agirait de cette manière-là, ou alors c’est la faute de ton don que tu n’as même pas encore cherché à maîtriser plus que cela qui y est pour quelque chose…

Un poison ? J’avais été empoisonnée ? A quel moment et pourquoi donc m’aurait t’on … Les images me revinrent alors brusquement en tête et une vague de colère envahis tout mon corps, j’eu envie de hurler, voir de me lever pour cogner sur Karl de toute mes forces, trouver Howard et le tuer… Tuer ? Pour la première fois de ma vie je ressentais l’envie de porter le coup fatal à quelqu’un, je m’en sentait même capable, les bras m’en tombaient alors que je tentais de garder mon calme.
Je remarquais alors que Karl avait commencé à se tenir sur ses gardes, comme s’il savait que j’aurais été capable de lui sauter dessus pour lui arracher la tête avec les dents et clairement, je n’aurais pas été à mon avantage en vue de son savoir-faire et de la position inconfortable dans laquelle je me trouvais.

- Mon don ? Tu veux probablement parler du fait que j’entend ce que les gens pensent c’est ça ?

- C’est exactement ça. Jour de chance je suis sensé te former de manière à ce que tu rattrapes mon niveau, ou au moins que tu essayes.

Je crois que mon regard accusateur en disait suffisamment long, pour qu’il daigne me montrer, il tendit les mains paumes ouvertes face à moi de manière à ce que je puisse constater que rien ne s’y trouvait et d’un geste brusque, il imita à la perfection quelqu’un qui se planterais un couteau dans la main. J’eu l’impression de sentir qu’on « entrait dans ma tête » à ce moment précis, que quelqu’un me forçait à voir quelque chose. Quand il retourna la main, une lame ensanglantée la traversait de part en part, quand il fit mine de la retirer, j’entendit clairement le bruit d’un poignard qu’on retire des chairs et lorsqu’il me montra la lame, en l’espace d’un instant, elle n’était plus là et je sentis la présence s’effacer de mon esprit. Si je comprenais donc bien, Karl était capable de forcer les gens à voir et entendre ce qu’il voulait ? C’était balèze… Can e me choquait ayant passé pas mal de temps avec mon don à moi, mais je devais reconnaître que… Attend, ça veut dire qu’Howard ne m’a jamais réellement tiré dessus ? Mais…

- Karl.. C’était quoi cette histoire de poison ?

- Pfff… Je croyais qu’Howard t’avais fait lire les œuvres de Shakespear non ? Comment s’y prend Juliette pour ne pas épouser Paris ? On peut faire des miracles avec de l’hydrochlorothiazide et quelques autres petits trucs, tu demanderas ça à Howard. Connaître la mort, prendre son repas avec elle et pourtant ne jamais lui appartenir. Tout ce que tu as ressentis était vrai, le reste n’était qu’une illusion dans le sens où Howard ne t’as jamais tiré dessus, il t’as simplement planté une aiguille dans le corps afin de t'injecter le fameux poison dont je te parle depuis tout à l’heure même si je trouve que le dosage était trop fort pour ton gabarie, en fait, tu aurais pu nous claquer entre les doigts réellement si Dawn ne s’était pas occupé de toi rapidement, c’est pour ça qu’elle est sévèrement en rogne après Howard. Mais bon, tu n’a pas cherché à aller vers la lumière, c’est donc que tu es dignes d’être des nôtres.

Pourtant l’image resta gravé dans ma mémoire et j’eu du mal à m’en défaire, encore plus quand Karl me dit que la dose était beaucoup trop forte pour moi et que j’aurais réellement pus en mourir. Pourquoi avoir fait une chose pareil ? Pourquoi devrais-je me démener pour un homme qui a sous-entendu qu’il n’hésiterait pas une seule seconde à me tuer ? Et ce regard sadique, pourquoi… Pourquoi mon souvenir est hanté par une chauve-souris géante fondant littéralement sur Howard au moment même où j’ai crus sentir cette balle me perforer les chairs ? Est-ce que je pouvais réellement avoir confiance en des gens qui seraient capables de me tuer aussi froidement que cela ? Mais merde !
A peine mes pensées commencèrent à fuser que le regard de Karl se noircit avant de venir me gifler violemment. Il ‘empoigna mon chemisier et commença à me secouer avec rage.

- Imbécile !! Sers-toi un peu d’ta tête ! Si tu n’es pas plus futée que ça Howard aurait VRAIMENT dû t’abattre cette nuit-là ! Est-ce que tu crois réellement que ton adversaire te croira si tu n’accompagnes pas d’un geste ta parole lorsque tu viens à dire que tu te fiches pas mal qu’il tue une personne qui t’es proche ??

Je détournais mon regard du sien car je savais qu’il avait raison, ils avaient prévus depuis le début cette histoire. Le relooking de Dawn pour me faire ressembler à ce que je ressemblais quand ils m’ont adopté, ma présence sur les lieux, le poison, l’illusion tout, même ma mort était prévue. Non pas la mienne, Kaithlyn… Howard m’avait ordonné de redevenir Kaithlyn, ce n’est donc pas Eve qu’il a tué ce soir-là, mais elle… Karl venait de me dire que j’étais digne d’être des leurs, et donc pas une simple apprentie. Si je comprenais bien tout de cette histoire capilotractée, Kaithlyn DEVAIT mourir pour laisser l’entière place à Eve et que les gens pensent qu’ils n’avaient réellement aucun impact sur Howard et les Keegan en général. Howard ne voulait donc pas qu’il m’arrive du mal, et pour cela, il devait être mon bourreau aux yeux du monde… Cette pensée me frappa comme la foudre, il avait pris de gros risques pour se protéger, mais aussi surtout pour me protéger moi. Même si cela n’allait pas au-delà de l’affection d’un maître pour son élève, l’attention dont venait de faire preuve Howard à mon égard était comme une étreinte chaleureuse et paternelle pour moi. Jamais personne n’avait pris de risques pour elle, personne sauf ce gars qui lui avait sauvé la vie ce fameux jour étant gamine.


En réalité, je détestais Kaithlyn, elle incarnait pour moi tout ce que je ne voulais pas être, elle était lâche, faible, peureuse, elle n’était qu’une pauvre petit âme en perdition. Je la haïssais et maintenant que j’avais compris, je jubilais presque d’avoir eu cette chance de faire disparaître cette personne d’une autre vie.
Le temps passait et je m’entrainais à me servir de mon don auprès de Karl qui devint alors mon précepteur, quand je pus retirer le bandage de mon avant-bras, je pus reconnaître un tatouage, le même que celui de Howard… Un python. Un magnifique serpent m’enserrait le bras à présent, et là où de loin il paraissait être de simples écailles, lorsque l’on s’approchait un peu plus on pouvait distinguer des scènes de batailles contemporaines remontant jusqu’au premier âge, entremêlé de gens à l’air joyeux, festifs, entrain de danser, de monter à cheval ect… Une œuvre complexe tant les détails demandaient une précision du feu de dieu. J’étais à présent marqué, et cette marque me définissait, elle était ce que je devenais avec le temps, elle était une part de moi qui prenait de l’ampleur de jour en jour.

• Leçon 4 •
~ Le tueur parfait n’a pas d’amis, il n’a que des cibles.

Je me préparait assez rapidement , contrôlant mon équipement machinalement comme on m’avait appris à le faire. J’avais 18 ans à cette époque-là et l’entrainement m’étais devenus tellement naturel que je procédais immédiatement après cela aux vérifications de survie. Une réponse laconique faisait écho à chacune des questions que je me posais à moi-même. Que vois-tu ? L’obscurité de la chambre, la poussière, la cabane dans le fond du jardin, la lumière de l’après-midi naissant. Qu’est-ce que tu sens qui sorte de l’ordinaire ? Le romarin. Qu’est-ce que ton corps perçoit ? Des vêtements chauds, mon arme, les sangles du holster, pas de picotements d’avertissement. Où est tu ? Dans ma chambre. Y-a-t-il du danger ? Cette dernière question était bien entendu la plus importante. La raison pour laquelle je me la posait c’est parce que ces dernières années avaient été risquées plus d’une fois. En effet Howard avait pris l’habitude de demander à Karl de suspendre au-dessus de mon lit une lame, pointe vers le bas, et une lame est presque invisible quand on la regardait à pointe de face. Parfois il s’agissait d’une illusion… Parfois non. Et lorsque je ne m’en rendais pas compte ou que je confondais illusion et réel, Karl coupait la corde, et il était arrivé plus souvent qu’il n’y paraît que la corde soit coupée.

- Bien, il est temps…

Je me dirigeais vers la porte afin de sortir pour accomplir la tâche qu’il m’avait été donné de faire un peu plus tôt dans la semaine. Un type plutôt friqué mais sans la moindre notoriété en dehors de celle de son porte-monnaie. « Ton cadavreux a 32 ans, il n’a reçus aucun entrainement militaire ou quelconque formation aux armes ou à la défense de soi, et il est… Une abeille laborieuse appartenant à une ruche mais qui aime butiner les demoiselles. Une abeille qui prend son travail très au sérieux si tu vois ce que je veux dire et ne tient pas à rester fidèle en tout temps à sa ruche.» Ma cible participait à un gala de charité ce soir, c’était là que je devais frapper, j’observais mon reflet dans le miroir, rien ne pouvait laisser paraître qui j’étais réellement, maquillage, tenue, talons aiguilles, chevelure rousse flamboyante, lentilles donnant l’illusion de deux grands yeux aux pupilles ambrés. Je ne me reconnaissais pas moi-même, et pour être franche, je me trouvais l’apparence d’une femme beaucoup plus vieille que je ne l’étais.

Le plan était simple, j’arrive, j’approche la cible, je l’isole, je m’en occupe et je repars profitant de la panique pour m’éclipser, c’était réglé comme du papier à musique et si je m’en tenais au plan, cela se passerait comme papa dans maman. Le soir venu, je me suis retrouvée seule au milieu de ces invités tous plus fortunés les uns que les autres, et vraisemblablement j’avais raison de penser que mon apparence n’était pas celle d’une gamine de 18 ans en vus des convoitises que j’attisais. Howard disait toujours que les femmes avaient dans ce domaine un avantage certain, et qu’il était stupide de ne pas s’en servir. Je tentais de me servir de mon don de télépathe pour localiser ma cible dans la foule, un nom quelque chose qui pourrait attirer mon attention et me rapprocher de lui.

C’est là que je l’ai vue, mon cœur se mis de nouveau à tambouriner dans ma poitrine comme la dernière fois que je l’avais vue, il y a de cela 2 ans... Ma mère. Quand je l’avais revus, Howard m’avait sévèrement remonté les bretelles « Elle fait partie d’une autre vie, de la vie de Kaithlyn, pas de la tienne ! Oublie là c’est mieux ainsi, un Keegan n’a pas d’amis ou de famille autre que ceux qui porte le même nom que lu, il n’a que des cibles. Crois-moi Everly, si tu me désobéi je serais sans la moindre pitié pour toi.» Pour être honnête, j’ai toujours eu cette crainte, même si souvent lui désobéir car l’ordre donné ne me convenait pas, je ne voulais être corrigée par Howard Keegan malgré son âge avancé.

Elle était pourtant bien là, parmi les autres personnes à faire le service, elle s’est même approchée de moi pour me proposer une coupe que j’ai accepté avec le sourire. Je ne savais pas quoi penser d’elle, quand je voyais là devant moi ma mère être cette femme et que j’ai l’image de cette même personne en tête à se détruire la santé, détruire la vie de sa fille également par la même occasion, cela me donnait des nausées. J’avais envie de lui parler, envie de la voir et de lui parler, et cela était je pense due au fait qu’il m’était interdit de l’approcher dans ce but.

Je finis par repérer ma cible dans la foule et tenter une approche qui s’avérait être plutôt concluante, j’avais remarqué plus d’une fois ma mère regarder dans ma direction avec insistance et une certaine hargne dans les yeux, c’était amusant, j’avais par moments l’impression qu’elle avait compris qui j’étais et me chaperonnait de loin. Jusqu’à ce que je décide de faire la jeune femme effarouchée qui avait besoin de prendre l’air car le monde autour d’elle l’épuisait. Je le suivis jusqu’une suite, le gala se tenait dans le hall d’un grand hôtel de Gotham et cela m’aurait presque peiné d’avoir à tâcher un sol aussi blanc. Mais le devoir était le devoir. En entrant dans la pièce puant le luxe, j’observais très rapidement toutes les possibilités que je pouvais avoir pour me dissimuler mais aucune ne s’offraient à moi en dehors… du lit. Mon dieu, si Howard savait que j’avais envisagé me planquer là-dessous en cas de besoin il me tuerait c’est certain.

M’excusant auprès de mon hôte je pris la direction de la salle de bain dans le but de me préparer à ma besogne, ma cible était à point, juste ce qu’il fallait quand j’entendis des éclats de voix venir du salon de la suite. Une voix de femme qui semblait lui en vouloir très fortement d’être monté ici en compagnie d’une jeune femme, les jurons fusaient alors que des excuses et des explications vaseuses fleurissaient de l’autre partie. Je l’entendis même souhaiter la mort de celui qui semblait être son conjoint. « Je me charge d’exaucer ton souhait ! » avais-je pensé fortement. C’était un humour des plus noirs, celui qu’affectionnait Howard. Selon lui il était ironique de surprendre ce genre de conversation, mais c’était aussi le meilleur moment de ce cruel métier. Je me reprochais ce trait d’humour, comment est-ce que je pouvais me moquer de l’homme que j’étais sur le point d’assassiner comme ça ?

- J’aurais dû m’écouter, quand je suis sortie de ce centre j’aurais dû faire confiance à mes instincts et j’aurais dû la chercher, la retrouver et la garder près de moi au lieu de te suivre toi ! Gosse de riche, ton père étant toubib tu as toujours tout eu tout cuit dans le bec ! On vient de deux mondes bien trop différents et au final que Kaithlyn ne soit plus là et que je sois si faible t’as bien arrangé pas vrai ?

J’eu des frissons à l’évocation de ce prénom, car même si j’avais pris l’habitude que me nome Everly ou Eve, je n’oubliais pas que Kaithlyn avait été mon nom à l’origine de ma vie. Intriguée, je jetais un rapide coup d’œil dans l’ouverture de la porte pour apercevoir la scène de là où je me trouvais, je ne pu voir que ma cible qui ne tenta même pas d’arrêter la femme qui s’en allait tête baissé jurant à nouveau sa mort. Mon sang se glaça, et j’eu l’impression de sentir l’intégralité de mon cœur tressaillir. Je nageais en plein délire ou quoi ? Cette femme, qui quittait la suite en claquant la porte, n’était autre que ma mère… Mon cœur me donnait l’impression de saigner, je commençais à comprendre pourquoi ce contrat, pourquoi pour la première fois de ma vie Howard avait tenue à ce que j’y aille seule et non pas en tant que « side kick » comme je pouvais le faire jusqu’à aujourd’hui. Il n’y avait pas de contrat, c’était un test, Howard voulait voir si je pouvais lui être fidèle au point de tuer les personnes qui étaient cher à cette femme voir même à… La tuer elle ?

Je m’adossais au mur, fermant les yeux un instant, ton cœur ment, tes yeux sont faillibles, mais pas tes instincts . Je soulevais ma robe de manière à atteindre les sangles à ma cuisse pour m’emparer de mon couteau. Je devais le faire, j’étais coincée de toute manière, j’ouvris alors les yeux et observa la pièce où devait se trouver mon cadavreux, il était hors de mon champs de vision. Je me déplaçais alors avec discrétion, sans un bruit dans la grande suite, toujours à profiter du moindre couvert que pouvait potentiellement m’offrir ce lieu, seul une lampe était allumé dans ce que je devinais être la chambre.

Il devait s’y trouver, c’était sûrement cela, au cas où je n’aurais qu’à jouer l’ignorante qui ne comprend rien à la situation et qui n’aurait pas entendu ce qui s’était hurlé il y a quelques minutes, je savais tenir le rôle de la cruche facile, c’était celui qui mine de rien marchait le mieux. Un bon déguisement cache un assassin mieux que les ombres . Je manquais de me faire repérer quand je m’aperçus qu’il n’était pas dans la chambre mais face à la grande baie vitrée à contempler l’extérieur, pour une fois, la pénombre était mon alliée, il semblait ne pas m’avoir vue. Plus je m’approchais et plus mon cœur battait, mais je pris soin de ne commettre aucune erreur. Position ramassée, avance rapide, mais silencieuse toujours sur la pointe des pieds pour que si la cible venait à réagir je puisse bondir sur-le-champ. Je levais alors mon arme à hauteur des yeux et me préparait à administrer ce que Howard appelait « le sourire écarlate » : Un simple coup profond porté en travers de la jugulaire pour sectionner la trachée.

J’étais à quelques centimètres de lui et sa proximité étrangement m’affola. Je visais alors le cou et vint frapper dans le cou, j’avais dû faire du bruit car il fit mine de se retourner au moment où ma lame s’abattit sur lui. Elle vint entailler la nuque avant de rencontrer une vertèbre et de partir en arrière. D’un bon je pris du recul par rapport à ma victime et il en fit de même, s’adossant à la grande baie vitrée. Alors que je pensais qu’il tenterait de se défendre, d’appeler de l’aide ou je ne sais quoi d’autre encore qui aurait voué la mission à l’échec, je le vis porter sa main à son cou et tomber à genou devant moi, les yeux écarquillés par la peur que j’apercevais tout juste dans la pénombre, il me regarda et me demanda dans un gémissement de l’épargner. C’était ça un homme ? Bon dieu ! Il était plus vieux que moi, plus costaud que moi pourquoi ne tentait il pas de se défendre au lieu de se mettre à genoux et de me supplier comme un enfant ? C’était la scène la plus pitoyable qui m’ai été donné de voir… Je m’abandonnais, et alors que j’entendais mes souvenirs me tinter la voix d’Howard dans la tête m’intimant de finir le boulot, je m’avançais alors pour lui trancher la gorge avec rage.

J’avais suivis le conseil de Dawn, et fait les choses de manière à ce que mes vêtements ne se retrouvent pas tâchés de sang. Je soupirais lourdement, décrochant de ma tête cette immonde touffe rousse qui me tuait de chaleur, laissant retomber sur mon visage mes mèches brunes ondulées. Quand tout à coup la lumière de la suite s’alluma brusquement. Je me retournais brusquement lorsqu’une voix vint percer le silence glacial de la pièce.

- Je l’savais ! Quand j’ai vue maman descendre comme ça en pleurant je savais que c’était parce que t’étais encore partie avec une autre da…

Je lu l’horreur dans les yeux de la fillette qui se tenait maintenant devant moi quand elle posa les yeux sur le corps de ma cible, et je crois que mon regard ne devait pas être plus différent du sien sur le moment. Elle était comme moi, de longs cheveux bruns, des yeux verts persans qui vous sondent jusqu’à l’âme, j’avais l’impression de me voir… De me voir moi à 11 ans, même si pour le coup je lui aurais donné un peu plus et j’avais peur de comprendre de qui il s’agissait. Mon esprit se brouilla presque automatiquement.

L’entrainement pris alors le relais sur ma raison, je traversais la pièce en un instant, tirant la fille en avant pour après pivoter en effectuant un balayage et la faire tomber sur le ventre. Je vins alors me placer au-dessus d’elle, l’étape suivante consistant à glisser la lame entre ses côtes. Elle sentirait à peine le coup et je n’aurais pas à voir son visage de nouveau. Elle avait vu mon visage, je ne pouvais pas faire demi-tour, elle consistait une menace trop grande pour ma propre sécurité et je devais lutter contre mon corps pour ne pas l’abandonner à ses tremblements de peur. C’était le pire scénario que je pouvais envisager, Howard m’avait bien eu cette fois-ci. … L’enfoiré…

- Je le lui avais bien dit qu’un jour à force d’être malhonnête, de voler l’argent des autres et d’aller toujours voir les jolies dames ça allait arriver… Maman lui ai répété cent fois au moins… Vous allez me tuer maintenant moi aussi hein ?

- … Oui…

Avais-je lâché sans la moindre conviction alors que la lame n’était même pas encore pendante dans ma main et que je luttais contre mes émotions pour ne pas céder et me mettre à pleurer comme une enfant. A présent, elle ne bougeait même plus, ne cherchant même pas à se débattre. Je crus apercevoir une ombre du coin de l’œil, je ne montrais alors pas que j’avais perçus quelque chose mais un frisson me traversa de la tête aux pieds. J’enfonçais alors avec la rage du désespoir cette foutue lame dans le corps de la fille avant de tirer un coup sec sur le côté, attendant sagement que s’estompe les spasmes et qu’arrive le souffle d’agonie de ma victime allongée sous moi.

Je me relevais alors, essuyant ma lame à l’aide de la robe qu’elle portait avant de la ranger, en me retournant j’aperçus Karl, bras croisés en l’encadrement de la porte d’entrée de la suite. Je me contentais de le regarder, mon esprit flottant encore au-dessus de mon corps dans une torpeur apaisante.

- C’est franchement pas génial… Correct mais pas professionnel du tout. Il du remarquer le vide dans mon regard car je l’aperçus faire la moue. « La vie est vaine, en prenant une vie on ne prend rien de précieux », répète le. Je continuais de le regarder d’un air absent, ayant de plus en plus de mal à contenir mes spasmes. REPETE NOM DE DIEU !!

Je me mis alors à répéter la phrase machinalement comme un automate, des fourmillements dans les doigts, me remémorant encore et encore la sensation que m’avait procurée l’arme tandis qu’elle pénétrait la chair soumise. Cédant à ma folie, je pris mon élan pour prendre la fuite, je devais passer à côté de Karl pour cela et j’étais prête à le bousculer. Contrairement à ce que je pouvais pensé, il n’a pas tenté de m’arrêter, mais j’eu le temps d’apercevoir dans son regard de la tristesse et de la culpabilité ce qui me troubla, je me retournais très brièvement sur mes pas pour porter mon regard sur lui quand je viens heurter quelque chose qui me dit reculer de plusieurs pas en arrière. Howard ? Le vieil homme se tenait debout, là, devant moi et il avait le même regard noir que cette fameuse nuit quand il avait regardé dans la direction de la fenêtre, un regard froid et sadique. La peur me gagna et c’est sans douceur que vint s’abattre sur ma mâchoire le poing du vieil homme que je pensais être juste bon à se déplacer en fauteuil roulant. Un bon déguisement cache un assassin mieux que les ombres .

Je tombais en arrière, me fracassant le crâne contre le carrelage qui pavait le couloir. Complètement sonnée je sentis alors un poids venir se placer sur mon estomac et les coups commencèrent à pleuvoir, plus violents les uns que les autres, plus aucun son ne sortait de ma bouche en dehors de la voix d’Howard qui me corrigeait sévèrement d’avoir merdé comme une débutante, je crois même avoir sentis la cross de son arme venir frapper l’une de mes tempes à 3 reprises avant de le sentir se faire dégager violement de moi par quelqu’un je ne le voyais pas, je n’arrivais même pas à ouvrir les yeux tant l’effort me semblait considérable mais je compris bien vite qu’il s’agissait de Karl qui venait de s’interposer entre Howard et moi. Il m’avait amoché tant que ça pour qu’il vole à mon secours ? La correction qu’il m’infligeait était donc si spectaculaire ? J’avais l’impression de sentir de nouveau cette sensation, celle que j’avais ressentie le soir où je croyais qu’on m’avais descendu, le froid, la douleur intense puis l’absence de tout, comme si plus rien n’existait et qu’on se voyait tomber dans un gouffre sans fond avec légèreté.

C’est le dernier souvenir que j’ai de cette soirée, comment j’en suis sortie, dans quel état ? Que m’est-il arrivé par la suite, je n’en sais absolument rien, la seule chose que je sais, c’est que lorsque je suis enfin revenu à moi, j’avais l’impression qu’un camion m’avait roulé dessus et qu’en ouvrant les yeux, je crus être arrivée dans l’autre monde et que ce dernier était tapissé de noir, et de noir uniquement. Il n’y avait plus aucune lumière autour de moi, seul l’odeur de romarin de la maison Keegan me titillait les narines et rien de plus, en laissant balader mes mains sur les draps et les meubles je finis par trouver mon chemin et savoir que je me trouvais dans ma chambre, mais pourquoi faisait-il si noir ? Même en pleine nuit il était possible de distinguer les différentes intensités de lumières.

Ma main finie par atteindre le bouton me permettant d’allumer la lumière et le claquement de l’interrupteur retenti. Rien… Dans l’autre sens, toujours rien. Je commençais alors à m’acharner sur ce pauvre bouton en ne voyant aucune différence alors que le grésillement de l’ampoule qui s’allumait au plafond se répétait sans améliorer ma condition, des larmes vinrent même rouler sur mes joues jusqu’à ce que la douce voix de Dawn vienne percer mon silence et me serrer contre elle. Je ne voyais plus, et je ne verrais plus, tel était mon châtiment pour avoir failli à ma tâche. Howard avait dit qu’il serait sans pitié, et même si je frémissais à l’idée de l’affronter, il était clair dans mon esprit que des gens comme lui ne pouvaient exister, qu’ils ne pouvaient pas vivre en communauté avec d’autres, ils étaient beaucoup trop dangereux.

J’avais essuyé une correction plus que sévère pour cette erreur en plus du poids de la mémoire de me dire que j’avais sur les mains le même sang que le mien, celui de ma sœur, celui d’une enfant. Que ces mains étaient imprégnées de la souffrance que j’avais très certainement causé à la femme qui m’a mise au monde. Qu’avais-je dont fait et qu’étais-je devenu ? J’en voulais à la terre entière tout en sachant que la seule véritable coupable, c’était moi. J’en voulais à tous ces justiciers que le monde idolâtre et qu’il m’avait été donné d’affronter de ne jamais avoir eu le cran de me tuer avant que je ne vienne à commettre ces meurtres, j’en voulais à ce gamin qui m’avait sauvé la vie quand nous étions petits de ne pas m’avoir abandonné à mon triste sort. J’en voulais à ma mère de m’avoir mise au monde alors que je ne le lui avais pas demandé. Mais surtout je lui en voulais à lui.

Je n’avais le sentiment à l’heure actuelle que de n’être un vulgaire objet entre les mains d’un enfant brutal, un jouet brisé qu’on avait recollé, puis rebrisé pour le réparé de nouveau avec un bout de scotch usagé. J’avais le sentiment de comprendre et surtout de croire que la vie était réellement vaine et qu’elle n’avait rien de précieux. Mais je ne voulais plus tuer sans raison, tuer pour de l’argent, je ne voulais plus avoir les mains tâché de sang parce qu’on me l’ordonnait. Si je devais faire couler le sang ce serait pour de bonnes raisons, et des raisons qui m’animent moi. Il y aura toujours des hommes comme Howard, il y aura toujours gens comme moi, il y aura toujours des hommes pour prendre les armes face aux mal pensant être capable d’éradiquer le crime. Je ne voulais pas prendre part à ce combat, en tout cas, pas en adoptant le style de vie des Keegan, et j’avais les mains beaucoup trop sales pour prendre les armes moi aussi, à moins que je le fasse à ma manière, que je me concentre sur la « sale besogne » tant que ce n’est pas pour le plaisir de tuer…

J’avais finis par partir, quitter cette vie d’assassin qu’Howard voulait être la mienne, quand je lui ai dit que je souhaitais partir, il a souri en disant que je reviendrais en rampant et que de ce fait, il ne prendrait pas la peine de me courir après, je lui ai simplement rappelé cette petite fille de 7 ans dans un orphelinat, qui le jour de sa rencontre avec un gros serpent lui dit de se méfier d’elle, car elle était peut-être ce qui pourrait venir à bout de lui. Je ne le voyais pas, mais je le savais avoir ce putain de sourire au moment où il me souhaita bonne chance ce qui eut le don de me rendre folle. J’ai continué par la suite à vivre pendant presque un an dans la banlieue de Blüdhaven, histoire de me faire oublier un peu et de m’adapter à cette nouvelle vie d’infirme qui m’était grandement facilité par mon don de télépathie qui ne me servait presque qu’à voir à travers les yeux des gens qui m’entouraient. Troquant mon nom de « Keegan » pour celui de « Slatter », j’ai fini par revenir à Gotham, et j’ai continué ce que j’avais commencé à mettre en place déjà dans ma ville d’accueil. Une sorte de réseau de « confiance » contre mes services qui me permettrait d’avoir une vue d’ensemble sur la ville et ses activités. Je remarquais également que les métahumains étaient de moins en moins les bienvenus, en clair, j’avais tout pour plaire…

Son pouvoir plus en détail

Communiquer télépathiquement, autrement dit d'esprit à esprit par le biais d'un simple jeu de pensées est la base du pouvoir de tout télépathe respecte. A plus haut niveau, il est capable de lire des souvenirs enfouis, d'effacer la mémoire ou de créer de nouveau souvenir, d'apposer des "verrous psychiques", altérer profondément les pensées en imposant des illusions auditives ou visuels, ce genre de choses sur plus ou moins de personnes selon le niveau de ce dernier. Il serait aussi capable, mais à un très bon niveau de faire péter un cerveau adverse, mais comme dit plus haut, à très haut niveau.

Eve pour l'heure ne sait se servir de son pouvoir que pour parler par le biais de son esprit et voir à travers les yeux des personnes proches d'elle. Elle peut également montrer des images, ou des bouts de pensées imagées, comme des souvenirs par exemple, mais seulement les siens. Elle est parvenue une fois à entrer dans la mémoire de quelqu'un, pas suffisamment pour en tirer quoi que ce soit et n'était pas capable de la manipuler. La cible peut percevoir que l'on lit ses pensées dans le sens où un très léger mal de tête se déclare à ce moment là, la douleur s'intensifiant selon ce que l'on tente de faire de son cerveau.

Prénom : Jessika mouahaha
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Comment avez-vous trouvé le forum ? DC Stephanie
J'accepte l'envoi par mp de défis à relever dans mes rp des SPIRIT : OUI
Des suggestions ? Si j'en ai j'en ferais du côté de chez les admins directement comme je l'ai toujours fait =D


Dernière édition par Eve Slatter le Mer 1 Mai - 17:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyDim 3 Fév - 12:09

(re)Bienvenue ! love Bon courage pour cette nouvelle fiche j'ai hâte d'en savoir plus ! lick
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyDim 3 Fév - 13:53

Meurshi Didi, me manque plus qu'un ou deux petits bouts de l'histoire à refaire et la description mentale et j'aurais fini. =)
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyDim 3 Fév - 15:37

Rebienvenue alors ^^
GREEEEEEEEENNE en avatar <3 Et personnage qui m'intrigue... !

Ca sent la demande de lien quand tu auras terminé tout ça (a)
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyLun 4 Fév - 13:02

Ayé, j'ai lu ! xD
Pour moi la fiche est excellente, et j'aime bien ce concept de personnage et de "familles" d'assassins. J'ai hâte de voir où tu vas mener ton personnage, avec tout cela ! En tout cas, la fiche était vraiment agréable à lire (je l'ai lu dans le bus, ça l'a fait passer plus vite et ça, c'était vraiment agréable xD), bien rédigée bien que parfois, je me perdais un peu dans des phrases à rallonge, mais rien de trop génant x)
Par contre, j'aurais bien aimé que tu approfondisse le caractère un poil, et d'expliciter un peu plus pour le pouvoir ce que tu en attends (j'ai vu la projection d'images, et un espèce de "radar", mais je dois avouer être un peu perdu, si tu pouvais expliciter x) ). Je partirais sur un rang 1 ou 2, mais de préférence 2 je pense, j'aviserais en fonction quand tu aura explicité ^^

Enfin, une fois ces petits points approfondis, il n'y aura aucun soucis pour moi, mon avis est positif ! J'attendrais quand même l'avis de quelqu'un d'autre étant donné le pouvoir du perso =3

Voilà voilà ^^
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyLun 4 Fév - 17:24

Reuh 8D !
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyLun 4 Fév - 18:34

Adam > Reeeeeuh !! =D
Didi > C'est fait, j'ai approfondis le mental et j'ai mis une description du pawer et de ce qu'elle sait faire elle dans le post-it des tics et manies =3
Katou > Bha ce sera avec plaisir ^^
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyLun 4 Fév - 20:49

Pour moi les modifications me vont tout à fait ^^ Il ne manque plus qu'un ptit passage d'admin/modo pour appuyer tout ça ^^
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MessageSujet: Re: Be BLIND -   Be BLIND - EmptyLun 4 Fév - 21:50

J'avais entendu parler du personnage IRL, mais en lire l'histoire est vraiment appréciable.
Je trouvais le concept intéressent et la j'ai envie d'en voir le développement in game.

Je vais donc suivre Dick et dire

Bienvenue à Gotham City !

Félicitations! Tu viens d'être validé(e). Tu fais à présent partie de la communauté de GOTHAM KNIGHTS à part entière et, pour que tu puisses t'y sentir à l'aise, voici ce dont tu dois te charger de faire maintenant. Tout d'abord, je t'invite à prendre connaissance des différents topics de recensements que tu trouveras par ici. Ensuite, il est important que tu remplisses ton profil et que tu génères ta feuille de personnage dans ton profil et que tu y remplisses les informations demandées. Elle s'affichent quand on clique sur le batarang à côté de ton pseudo, une façon simple et rapide de connaître les personnages. Finalement, il te faudra trouver des liens. Je t'invite à lire ce sujet puis à créer ton nouveau sujet pour rechercher des liens. N'oublie pas que le forum a un système de points. Pour la gestion de tes points et comprendre comment il fonctionne, rend toi dans cette section du forum et prend connaissance des différents sujets où tout est expliqué. Enfin, les les carnets personnels sont mis à votre disposition pour, si vous le souhaiter, écrire le journal intime de votre personnage, ou tout ce que vous voulez qui est lié à votre personnage. Et ensuite, quand viendra le temps du rp, souviens toi que le formulaire rp doit obligatoirement être rempli. Pour plus d'infos sur ce rituel, la lecture de ce sujet est nécessaire. Voilà, nous espérons t'avoir guidé et puis pour toutes questions supplémentaires, n'oublie pas que le staff reste à ton entière disposition. Bonne route sur GOTHAM KNIGHTS !

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