CHAPITRE UN.

Une enfance à Gotham City laisse toujours envisager le pire. On se demande même comment certains enfants ont pu grandir ici et ne pas finir dans un caniveau. Notre tête est pleine de clichés et quand on ose imaginer l'enfance d'Harleen Quinzel, on pense très bien à toutes sortes de choses catastrophiques comme par exemple un père alcoolique, absent ou une mère faisant le trottoir ou bien alcoolique aussi comme son mari, tous les deux se relayant à tour de rôle pour frapper la petite. Si vous pensez ceci, vous pouvez sans hésitation sauter sur une rail de train car vous êtes dans le faux, mes amis. Oui, Harleen Quinzel a vécut une enfance merveilleuse, entourée de parents aimants et attentifs à ses besoins. Elle respirait la joie de vivre et la bonne humeur, tout était absolument parfait et tout le monde portait de grands espoirs en cette gamine.

Très tôt, elle prit des cours de gymnastique sous ordre de sa mère, qui voulait faire d'elle la petite fille modèle et pouvoir se vanter auprès de ses amies. Harleen n'aimait pas particulièrement ça mais développa à contre cœur, un don dans ce domaine et devint vite très douée. Tout ce qui l'intéressait, n'était pas de faire des acrobaties mais plutôt de faire des farces en tout genre. Comme évoqué plus haut, elle aimait vivre, rire et faire rire les autres était sa seule et unique quête. Elle voulait leur bonheur car elle se rendait compte que tous les enfants n'avaient pas une enfance aussi facile qu'elle. Bien sûr, ceci n'était pas apprécié par tout le monde, car beaucoup de ces camarades de classe ne supportaient plus ses différentes blagues ainsi que son sourire ineffaçable à longueur de journée. Cela devint vite agaçant pour tout le monde, y compris ses parents, qui lui reprochaient, au fil des années, de trop prendre la vie comme un jeu et de ne pas suffisamment être sérieuse.

Oui elle rigolait sans arrêt, oui il était impossible à cette époque de la faire pleurer et de lui baisser son moral et oui c'était épuisant d'avoir affaire à une jeune fille hyperactive qui riait pour un rien. Pourtant, cela n'affectait en rien son travail scolaire, Harleen était première de sa classe, de la primaire jusqu'au lycée. Quand elle dût enfin choisir une voie une fois diplômée, elle se retrouva totalement perdue. Elle n'avait jamais songé à son avenir, prenant la vie comme une farce, comme un jeu et s'orienta un peu au hasard vers des études de psychanalyse. Rien à cette époque ne pouvait prédire le sombre destin qui l'attendait à la fin de ses études...

CHAPITRE DEUX.

Durant ses années d'études, elle rencontra un homme avec qui elle passa de merveilleux mois et obtint son diplôme sans grande difficulté puisqu'elle termina majeur de sa promo. Ses parents non peu fiers de leur fille, crièrent sous tous les toits la bonne nouvelle et rapidement elle reçut plusieurs propositions d'emploi dont une qui retint son attention : celle du fameux Arkham Asylum. Le nom de cet asile était revenu plusieurs fois à ses oreilles durant ses études et celui-ci l'avait toujours intrigué. Si seulement elle savait ce qui l'attendait là-bas... C'est donc à cette offre d'emploi qu'elle répondit et se retrouva dans le service de réhabilitation des patients, soit des criminels et autres dangereux psychopathes (dont d'ailleurs le nombre augmentait suite à l'apparition d'une certaine chauve-souris justicière). Elle devait les aider à retrouver raison avant de les aider à retrouver leur liberté mais les cas qu'elle analysa n'étaient pas prêts à retrouver la moindre pointe de liberté avant... et bien jamais.

Mais ce fut avant de croiser un drôle de personnage, un patient vraiment pas comme les autres : le Joker. Elle avait entendu énormément de choses à son sujet, comme chaque habitant de Gotham City et son dossier était des plus intrigants. Elle passa beaucoup de temps à discuter avec cet homme, cherchant à déceler la source de sa folie mais à chaque nouvelle séance, son comportement n'était pas le même mais il restait pourtant tellement.. lui. Son histoire était vraiment touchante : Il lui raconta la triste enfance qu'il avait eu, cherchant à tout prix à faire rire ou simplement sourire son père et c'est pourquoi tout ce qu'il faisait aujourd'hui était dû à son enfance morose et sans amour. Harleen l'avait alors pris en pitié.. Il était fascinant, et d'une intelligence aussi hors normes que sa folie. Elle discuta de longues heures avec ses collègues, leur indiquant qu'il était impressionnant, captivant et touchant. Bien évidemment, ses collègues la mirent en garde, à plusieurs reprises, ainsi que cet homme qu'elle avait rencontré durant ses études et qui était à présent son fiancé. Alors elle les écouta tout d'abord en pensant qu'ils avaient raison jusqu'à, avec le temps, faire sourde oreille face à leurs mises en garde. Elle ne parlait que de lui en rentrant du boulot. De Ô combien Mr J était unique, de Ô combien il ne méritait pas cet enfermement dans un asile. Mais ce qui lui plaisait tant chez ce patient, c'était l'attention qu'il lui apportait. Il était le seul à vouloir l'écouter parler pendant de longues heures de ses problèmes personnels. Il était le seul à la conseiller correctement. Oui, elle s'était convaincue qu'il était le seul à lui vouloir du bien.

Plusieurs mois passèrent avant que son fiancé ne la quitte par jalousie : « Tu n'aimes plus que ce Mr J ! Tu ne t'intéresses plus qu'à lui ! Tu n'as qu'à te marier avec lui, si moi je ne captive pas ton attention, Harleen ! ». C'est après cela qu'elle se rendit compte qu'elle n'avait plus que d'yeux pour lui. Son Mr J, le seul être à réellement la comprendre. Le seul être à lui avoir même attribué un surnom « Harley Quinn », car selon lui, la sonorité de son patronyme était trop similaire à Arlequin et que cela ne pouvait être une coïncidence. Harleen ? Oubliée. C'était Harley à présent, car Mr J ne la nommait qu'ainsi. Sombrant petit à petit dans la folie, le Joker arriva à la convaincre que son ex-fiancé l'avait quitté pour une autre et qu'il ne l'avait jamais aimé, qu'elle devait alors se venger. Elle refusa dans un premier temps, ne souhaitant pas lui faire de mal mais son Mr J ne voulait plus assister à ses séances de psychanalyse. Ne voyant plus son tendre patient, elle décida de finalement se venger pour retrouver toute l’attention de son Mr J adoré pour avoir sa reconnaissance... Elle tua alors son ex-fiancé en lui tranchant la gorge, l'habilla d'une tenue de clown et l'accrocha sur une statue en plein milieu d'une place publique où elle écrivit au sol avec le sang de sa victime « A gift for you, hihi ». Elle retourna à l'asile sans même s'être changer de tenue, beaucoup trop préoccupée par l'opinion que son Mr J aurait de cet acte. Je vous laisse deviner la suite : Arrestation, enfermement à Arkham dans la cellule voisine à celle du Joker. Mais celui-ci l'accueillit avec pleins d'insultes et de reproches. Qu'est-ce qu'il s'en foutait de ce pauvre clown sans tête en plein centre ville ? Cela faisait des mois qu'il était dans cet asile, il voulait juste s'échapper. Il rusa alors, et lui jura de l'aimer pour toujours si elle l'aidait un peu et lui organisait une évasion.

CHAPITRE TROIS.

Cette première évasion n'était pas grâce à elle, non, c'est finalement grâce à un tremblement de terre qui secoua tout Gotham City. L'Arkham Asylum se retrouva en partie détruit et ils en profitèrent pour s'évader sans le moindre problème. Le Joker avait enfin réussi à avoir une acolyte lui étant totalement dévoué et il suggéra à sa chose de porter une tenue noir et rouge d'Arlequin car selon lui, elle était vraiment elle-même ainsi. Elle assista alors son nouveau mentor -ou plutôt maitre- à l'accomplissement de ses desseins machiavéliques et rencontra beaucoup de criminels. Les premiers mois ne furent pas simples pour elle, les crimes n'avaient jamais été son quotidien et côtoyer de telles personnes était parfois pas facile à gérer. Mais ce qui fut le plus dur dans tout ça, outre le fait de devoir devenir une criminelle sans cœur juste par amour, fut la rencontre avec Batman et toute la Batfamily. Des adversaires plus que redoutables, c'est certain, mais c'est l'obsession que son Mr J avait pour cette satané chauve-souris qui n'était pas évident. Pourquoi lui avait le droit à tant d'attention de la part du Joker, alors qu'elle n'avait que de rares moments de reconnaissance ? Elle faisait tout pour lui et elle fait toujours tout d'ailleurs, alors pourquoi ne pas avoir cet amour éternel qu'il lui avait promis ?

Elle fit tout et n'importe quoi pour se démarquer de ce Batman, et fit aussi tout pour l'anéantir. Si elle obtenait sa mort, son Mr J ne pourrait qu'être fière d'elle. Mais malheureusement pour elle, le Batman n'était pas une proie comme les autres. C'était logique dans un certain sens, sinon pourquoi son Mr J ne penserait qu'à cette chauve-souris ? Mais elle aurait tellement souhaité l'éliminer de ses propres mains... comme beaucoup d'autres criminels, finalement. Batman était devenu son nouveau caprice, la seule chose qu'elle voulait plus que tout en dehors de son beau et tendre Mr J. Il y eu d'ailleurs une seule fois, où Harley était sur le point de tuer le Batman. Celui-ci était suspendu au dessus d'un bassin rempli d'acide, attaché par les pieds. Il était enfin à sa merci. Mais le Joker arriva, furieux de la voir aussi proche du but, SON but, et la poussa de toute ses forces contre une baie vitrée. Le résultat fut sans appel : elle percuta la fenêtre, la traversa et tomba de l'autre côté. Se retrouvant alors en chute libre, elle hésita un instant à juste se laisser tomber et ne pas sans sortir. Pourquoi vivre pour un homme qui a tenté de la tuer sans hésitation ? Mais la folie s'empara d'elle à nouveau, elle se dit alors que ceci n'était qu'une illusion et que jamais son Mr J ne lui voudrait du mal. Elle prit son grappin et échappa à la mort de justesse.

Et le Batou mourra. Mais... ceci est en aucun cas grâce au Joker ou à la belle Harley. La jeune femme était d'ailleurs contente, tout d'abord, de la mort de cet chauve-souris, pensant avoir enfin l'attention qu'elle mérite de la seule personne qu'elle aime mais.. cela ne se réalisa pas non plus. Son Mr J était plus qu'en colère, bien évidemment, c'était son seul et unique but de tuer ce soit disant héro et sauveur de Gotham City. Harley se trouva encore plus esseulée et se tourna vers une amie, la seule, la meilleure : Poison Ivy.

CHAPITRE QUATRE.

Lorsqu'il s'agit de s'en prendre a des symboles masculins de Gotham, Harley et Ivy sont toujours dans le coup. Toutes les deux aiment rappeler aux hommes que les femmes ont leurs mots à dire, et ont surtout un rôle important à jouer dans cette ville. Mais Ivy n'est pas seulement une coéquipière de choc, comme nous l'avons dit plus haut, c'est avant tout une amie. Ivy tenta de résonner un nombre incalculable de fois Harley, et tente toujours aujourd'hui. Selon elle, la blondinette doit se débarrasser de l'emprise malsaine du Joker, tout comme elle a su se détacher de celle du Dr Woodrue.

Un jour, le Joker tenta d'empoissonner Harley pour une raison quelconque, allez savoir pourquoi, encore un des plans totalement farfelus de cet homme aux cheveux verts. L'Empoisonneuse se trouva là à temps et sauva la jeune femme. C'est après cet évènement qu'Harley développa une immunité contre certains poisons, mais seulement à légère dose, grâce à son amie. Elle lui sera toujours reconnaissante mais ne se détache pas de son Mr J pour autant.

Les premiers temps après la mort du Batman, la belle ne savait plus trop quoi faire. Son Joker était toujours autant occupé et il lui demanda plusieurs services mais elle n'avait plus vraiment de but particulier, à part travailler pour les beaux yeux de son Mr J. Mais depuis peu, elle s'amuse toute seule dans ces moments libres, elle cambriole, pille, organise tout un tas de choses pour se divertir. Depuis que le Batman n'est plus là, Gotham City est comparable à un terrain de jeu où on y laisserait des enfants sans la surveillance des parents. Mais d'autres soit disant "super héros" sont là pour recadrer tout ceci de temps en temps, ce qui met beaucoup d'animation et permet à Harley de ne jamais s'ennuyer. Mais la présence des métahumains ou autres aliens la perturbe. Elle ne veut pas en entendre parler, ils l'inquiètent beaucoup trop. Ils peuvent surement être des adversaires intéressants, mais elle préfère attendre qu'ils l'attaquent, plutôt que de faire le premier pas elle-même et de leur chercher des noises, m'voyez ?