« Destiny leaves marks »Trentenaire blond aux yeux verts cultivant la barbe de trois jours, Oliver n'a pas hérité d'une réputation d'homme à femmes pour rien. Très prompt à sourire dès lors qu'une représentante du beau sexe lui fait les yeux doux, son visage s'anime de rides expressives et de fossettes "colorant" pour ainsi dire la froideur de son expression au repos. Américain pure souche d'un mètre quatre-vingt trois, il arbore une musculature sèche et épurée qui lui assure une silhouette suffisamment fluette pour ne pas passer pour un ex-soldat, mais malgré tout assez solide pour s'attirer des coups d’œil appréciateurs. Élevé par une mère soucieuse des convenances, Ollie se tient toujours droit, marchant dans la rue avec assurance et tranquillité. Sa voix, moins grave que ce à quoi on pourrait s'attendre de prime abord, peut toutefois être modulée au gré de ses émotions sur une amplitude de trois octaves. Bien entendu, comme tout combattant du crime dépourvu de super-pouvoirs, le PDG de Queen Industries possède sa collection de cicatrices, brûlures, fractures et autres blessures soignées à l'emporte-pièce.

Moins amoureux des costumes trois pièces que le fils Wayne, Oliver Queen porte indifféremment des tenues sérieuses ou plus passe-partout. Chemisiers, vestons et pantalons aux tons variants sur toutes les nuances de bleu lui siés à ravir, même s'il ne rechigne pas à revêtir pulls ou vestes en cuir lors d'une petite escapade citadine. Sa panoplie d'Archer Vert comporte une capuche assombrissant son visage, un pantalon en cuir résistant se terminant sur des bottes (lui montant à mi-genou et équipées de semelles étouffant les sons) et une chemise à glissière ventrale surmontée d'un gilet pourvu d'une multitude de poches. Du maquillage vert sombre lui tient lieu de masque, des gants en cuir lui évitent de se brûler les mains et il emploie couramment un brouilleur pour modifier le son de sa voix afin de la rendre anormalement grave.

Le visage d'Oliver passe facilement pour avoir des origines slaves, ou nord-européennes. Des traits s'inscrivant dans un carré surmonté de cheveux courts d'un blond doré tirant sur le châtain par faible éclairage, ce financier aux pommettes inapparentes donne souvent l'impression de serrer les mâchoires, tant ses lèvres rose pâle s'aplatissent l'une contre l'autre. Et au fond de ses iris claires comme la surface d'un lagon reflétant le feuillage d'une forêt, niche en permanence l'ombre d'une dureté prête à ressurgir, et à s'étendre sur tout son être.