Accueil  Rechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrer  Connexion  
Votez pour GK !
1 2 3 4
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal


Partagez
 

 That's not my night I guess -Lazlo-

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Selina Kyle
    Selina Kyle
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
    • Fichier GCPD
      Avatar : .
      Messages : 13
      Réputation : 60
    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -
Selina Kyle
That's not my night I guess -Lazlo- Empty
MessageSujet: That's not my night I guess -Lazlo-   That's not my night I guess -Lazlo- EmptyJeu 29 Aoû - 20:38

Catwoman & Pr. Pyg
Selina Kyle & Lazlo Vincent, se retrouvent en août 2013, alors que l'horloge affiche 23h en cette nuit fraîche pour un cambriolage raté et un dîner en tête à tête. Les personnages se retrouvent lchez Lazlo et ils autorisent les trois PNJs à intervenir dans ce rp. Les images utilisées ci-dessus proviennent de tumblr. Bonne lecture ♥


Une plaie du XXIe siècle : les émissions de déco. Non mais c'est vrai quoi, depuis que celles ci fleurissaient sur les chaînes normales ou bien le câble, le mauvais goût devenait une religion. Bientôt, il n'y aurait plus de véritables objets de valeur à dérober, et les cambrioleurs comme Catwoman se retrouveraient au chômage technique.
Entre vulgarité et fausses richesses, on ne pouvait plus faire confiance à personne, pas même à un type correctement habillé, s'exprimant avec classe et éloquence et faisant l'éloge de tel ou tel peintre. Non, chez lui on se retrouvait dans un temple de la bassesse humaine avec des reproductions de paysages aux couleurs évoquant des diarrhées assez violentes, ou bien du faux art moderne, conçu surtout pour rapporter du fric en se vendant à des pigeons et gogos en tout genre.

Bref, une nuit abominable pour Catwoman. Une semaine qu'elle filait ce type, espérant trouver de beaux objets chez lui. Une semaine de gâchée pour ce petit nabot blond qui se prenait pour un riche, mais n'avait ren à voir avec ce type de personnes tel que Selina connaissait. Avec cette personne. Que sa victime soit blonde n'était pas un hasard, d'une certaine manière la femme se protégeait de tout ce qui pourrait, de près ou de loin, lui rappeler Bruce.
Bruce n'avait jamais été blond, Bruce n'aurait jamais exposé dans son manoir cette immonde statuette d'étron. Sinon, Bruce aurait été retrouvé assassiné dans son salon à coup de plumeau par Alfred, pour réparer cet affront, sûrement.

Avec un soupir, la jeune femme se dirigea jusqu'au frigo de l'inconnu C'est que ça creusait, les cambrolages. Là encore, déception. Dans le frigo, du lait de soja et...du céleri ?! Non vraiment, la fin du monde était proche.

De mauvaise humeur, boudeuse, Selina quitta la villa luxueuse aussi discrètement qu'elle y était entrée. La nuit était encore jeune cependant, et peut-être aurait-elle le temps de tenter un autre casse ? Celui-ci se ferait au hasard, rien de mieux pour l'adrénaline et les petits frissons dans le bas du dos. Oh oui, juste là les petits frissons, ça faisait du bien mraaaoooow...

Allez, c'était décidé : Catwoman n'irait pas encore se rouler en boule dans son panier ! Toujours le plus silencieusement possible, la femme s'introduisit chez un inconnu (le nom sur la boîte aux lettres ne faisait mention ni d'une famille, ni d'un couple) qui, espérait-elle, saurait lui faire retrouver foi en l'espèce humaine ainsi qu'en ses goûts en matière de décoration.
Première impression, c'était coquet. Deuxième impressio, c'était.... peuplé. En livres, énormément de livres, avec même une échelle pour y accéder. Comme les bibliothèques de dessins animés, celles qui donnent envie de se balancer et de se laisser glisser le long des rangées. Selina s'était d'ailleurs toujours retenue de faire ça dans le bureau de Bruce et...
Et oui, du coup l'échelle lui faisait penser à Bruce.
Méchante échelle...

Avec un bruit de langue désapprobateur, Catwoman se détourna des livres pour retourner à son objectif principal : le vol. Ca et là, quelques objets de décoration rappelaient l'univers du cirque, mais loin d'évoquer quelque chose d'enfantin, ils apportaient au contraire à la pièce comme une certaine sensualité. Etrange d'ailleurs, mais la personne vivant ici avait du goût, se rendant tout de suite sympathique aux yeux de Selina. Rien ne paraissait trop surchargé et les tons et les couleurs s'harmoninaient plutôt bien d'après ce que la femme pouvat voir, compte tenue de l'obscurité des lieux.

Une statue de cerf attira son attention, du bronze. Non, trop lourd à porter, alors quoi ? Un tableau ? Ca et là, des gravures et estampes. Oui, cela pourrait faire l'affaire. La pièce était silencieuse, pas même un tictaque d'horloge, le seuls bruits présents étaient le bruissement du costume de Selina, et le son étouffé de ses pas.

Non, pas le moindre bruit. Aussi, quand la lumière s'alluma, révélant le propriétaire en chair et en os (sympa, le style décoiffé en peignoir), Catwoman fut plus que surprise, en plus d'être amusée de se retrouver prise ainsi à son propre jeu. Encore une fois, elle avait été trop sûre d'elle, et se retrouvait donc piégée et par un simple civil qui plus est.

 « Avant toute chose, je tiens à préciser que vous avez des goûts tout à fait charmant en matière de décoration. C'est très rare, vous auriez vu l'état de la précédente maison que j'ai visité, je crois bien que vous auriez commis un meurtre. Enfin bon, je n'ai pas tué le propriétaire quand même, pas trop mon genre.  Hé voilà, je parle trop... »

Elle secoua la tête, se fichant bien que quelques mèches brunes s'échappent de son capuchon. Rien à voir avec l'image sexy que l'on pouvait se faire de Catwoman cependant. Il y avait au contraire quelque chose de négligé et d'absolument normal dans son apparence, de désespérément humain peut être, et de fragile aussi un peu. Juste un peu.

 « On a pas commencé sous les meilleurs auspices, enfin il est encore tôt, si ça vous tente, vous pouvez m'inviter au restaurant. Je suis assez curieuse de connaître l'histoire de vos objets... Alors ? De toute manière, je serais partie avant que la police n'arrive. Meme si j'ai faim, je suis un peu déphasée en ce moment, pas très pratique dans mon secteur d'activité. Enfin c'est de ma faute je suppose... »
Revenir en haut Aller en bas
  • Lazlo Valentin / Pyg
    Lazlo Valentin / Pyg
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
    • Fichier GCPD
      Avatar : Mads Mikkelsen
      Messages : 25
      Âge : 42
      Réputation : 55
    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -

    Feuille de personnage
    équipement:
    notes:
Lazlo Valentin / Pyg
That's not my night I guess -Lazlo- Empty
MessageSujet: Re: That's not my night I guess -Lazlo-   That's not my night I guess -Lazlo- EmptyDim 1 Sep - 10:42

Les nuits étaient longues, ces derniers temps. Elles semblaient s'étendre, et s'étendre éternellement, comme pour le narguer. Chaque lumière artificielle, chaque enseigne brillante, chaque lueur maladive propre aux grandes villes encombrées le rappelait à son ennui. Il n'accomplissait rien. Auparavant, la nuit était sa maitresse préférée, celle qu'il rejoignait, des frissons dans le dos et l'adrénaline familière venait alors l'étreindre. Il en profitait, il travaillait, il inventait. Lazlo se définissait comme un artiste, et il était vraiment en manque.

Un manque qu'une poignée de poupées à demi réussies ne pouvait combler. Jamais il ne se satisfairait de telles médiocrités. Il cherchait des perles; c'était son travail, jadis, et oh qu'il le faisait bien. Qu'il était doué. Les yeux clos, il imaginait parfois un public fou qui l'applaudissait sans fin. Un artiste se doit d'être admiré, sinon il n'est qu'un illuminé parmi d'autres. Ces poupées-là, il ne pouvait pas se résoudre à les montrer. Elles étaient laides, ridicules. Lui-même ne parvenait pas à les apprécier. Elles étaient des déchets...

C'est avec lassitude qu'il pénétra dans son appartement ce soir-là. Les mains vides, la peau flasque. Il se desséchait. Une belle plante dans le désert. Gotham était un trou à rats, tout juste bon à occupé des dégénérés. Peut-être était-il trop bien pour tout cela; il songea à Londres, à Prague, la City et la Vitava. Des joyaux, des perles pleines de possibilités. De belles femmes, partout. Des hommes aux airs de poupées. Il se demanda soudain pourquoi il n'était pas déjà parti. Puis il songea à Sasha et tout s'effondra devant ses yeux.

C'était elle, le problème.
Il était dépourvu comme un poète sans sa muse. Seul. Abandonné. Las.
Lazlo alluma la lumière et vit un chat.

Une femme aux airs de chat le dévisageait avec appréhension. Il décela un sourire moqueur, un brin de malice qu'elle ne parvenait pas à cacher. Il pouvait sentir son sang circuler dans ses veines, comme un être vivant. Il réalisa qu'il respirait. Des possibilités nouvelles.

« Avant toute chose, je tiens à préciser que vous avez des goûts tout à fait charmant en matière de décoration. C'est très rare, vous auriez vu l'état de la précédente maison que j'ai visité, je crois bien que vous auriez commis un meurtre. Enfin bon, je n'ai pas tué le propriétaire quand même, pas trop mon genre.  Hé voilà, je parle trop... »

Il persista à la fixer en silence. Cela sembla la déstabiliser un peu, mais elle retomba élégamment sur ses pattes.

« On a pas commencé sous les meilleurs auspices, enfin il est encore tôt, si ça vous tente, vous pouvez m'inviter au restaurant. Je suis assez curieuse de connaître l'histoire de vos objets... Alors ? De toute manière, je serais partie avant que la police n'arrive. Meme si j'ai faim, je suis un peu déphasée en ce moment, pas très pratique dans mon secteur d'activité. Enfin c'est de ma faute je suppose... »

...Pas si élégamment, tout compte fait. Ses mimiques trahissaient un stress galopant, pourtant, elle ne perdait rien de son assurance naturelle - ou pas grand chose. Quelque chose chez cette femme lui plaisait, assurément.
Dès le premier regard, cependant, il su qu'elle ferait une poupée catastrophique. Trop instable. Libre. Éprise de liberté, même. Complètement amoureuse. Impossible de la lui faire oublier. Cela semblait maladif d'une certaine manière. Certains chats oublient la liberté, mais alors sont-ils encore des chats?
Catwoman en était resté un. Aimer ne veut pas dire apprivoiser.


" Vous êtes celle que l'on appelle Catwoman, n'est-ce pas?"

Le ton qu'il employa l'étonna: il semblait étonnement à l'aise. Comme si ces délires sur Prague, Londres et Sasha n'étaient déjà que des mauvais rêves. Il se reprenait vite et il su d'instinct que la jeune femme était faite de la même étoffe. Celle dont on fait les artistes.

" Je suppose que j'ai une âme d'artiste, c'est pour cela que j'ai bon goût. Vous aussi. Vous êtes une artiste cambrioleuse. Du même acabit que tout autre magicien. Entrer dans un tel appartement demande de l'adresse. "

Il s'approcha d'elle à pas de loup, exactement comme il l'aurait fait avec un véritable félin (elle en était un, au fond, coussinets et moustaches ou non).

" J'accepte de vous inviter à diner, mademoiselle, à deux conditions. " Il sourit et lui prit la main délicatement. " Un. (Il fit mine de compter avec sa main libre) Vous choisissez le restaurant. Deux. Vous me direz votre nom à la fin du repas. "
Revenir en haut Aller en bas
  • Selina Kyle
    Selina Kyle
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
    • Fichier GCPD
      Avatar : .
      Messages : 13
      Réputation : 60
    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -
Selina Kyle
That's not my night I guess -Lazlo- Empty
MessageSujet: Re: That's not my night I guess -Lazlo-   That's not my night I guess -Lazlo- EmptyJeu 5 Sep - 17:26

 « Que voulez vous, je n'ai pas peur de grimper des murs, j'adore ça même »

Orgueilleuse quant à ses activités, Selina n'était pas du genre à supporter la moindre barrière, chose ayant plusieurs fois valu de lui coûter la vie entre autres choses. Bien, l'homme connaissait son nom, il paraissait de la vieille école : charmant, élégant, avec peut être un poil de charme paternaliste. Un Clark Gable des temps modernes, voilà qui était rare...
Cynique, la brune ne se gêna pas à retenir son rire.

 « Une âme d'artiste?Oh peut être, mais moi je suis une femme, et les âmes, les femmes n'en possèdent pas »

Le naturel avec lequel une telle réplique lui venait aux lèvres montrait la dangerosité à venir. Beacoup d'hommes possédaient encore ce genre de raisonnement même si les mots étaient autres, et Selina acceptait de le faire sien aussi, tout en s'en affranchissant : aucune « âme » ne venait l'attacher à quoi que ce soit dans les actions de sa vie, et nul mnteau d'hypocrisie ne la forçait alors à une quelconque pénitence.

 « Voilà un homm peu farouche, ça fait plaisir... »

Ronronnante et caline, sa voix perdait les intonations du chat sauvage. Elle ne se déroba pas lorsque Lazlo lui saisit la main, elle ne pensa pas à Bruce non plus. Des amants, des amis, Selina en avaient eu tellement, elle en auraient d'autres également et même si Bruc et Batman avaient tous deux fait partie de sa vie, la brune ne ramenait pas toujours tout à eux en matière de séduction ou de sexe. Il faut dire que Bruce n'était pas toujours satisfaisant de ce côté là même s'il avait de bons soirs. De TRES BONS soirs.

« Le restaurant ? La Tour d'Argent à Paris, la France est très belle à cette époque de l'année, vous savez ? Mais le temps qu'on y arrive, l'heure du dîner se sera écoulée depuis longtemps. Très bien, restons local.... »

Elle jouait, ainsi qu'elle l'avait toujours fait. Certaines de ses conquêtes lui avaient parfois reproché un humour trop grinçant, cela énervait d'ailleurs beaucoup les femmes qui attendaient d'elle bien plus de tendresse que de coups de patte.

« Un nom, monsieur sait rester modeste... »

Et, dans un geste sans fougue ni passion, la jeune femme rabaissa le capuchon de son costume, laissant les quelques mèches brunes jusque là éparses, retomber en rideau sombre et triste le long de son visage. Dès lors, Selina paru perdre un peu de sa sensualité : ce n'était pas une déesse derrière le masque, mais bel et bien une femme. Il y avait quelque chose de triste de caché dans l'ombre d'un regard, dans le mime d'un geste, mais et alors ? La vie était comme ça, à donner des coups de poings alors que les rêves tombent, comme la pluie.
Encore une fois, et alors ?

 « En attendant la fin du repas, appelez moi donc par un prénom de votre choix »

Tant de fois, elle avait joué les fantasmes, aussi porter un nom étranger était une chose presque trop naturelle, pour elle.

 « A tout hasard, vous n'auriez pas une chemise à me prêter ? Que je fasse habillée... Sauf si vous comptez m'emmener dans un club SM, là je pense m'en sortir avec ma tenue »

A l'aise dans ce rôle, Selina bougeait son corps avec aisance, accompgnant ses paroles par un léger mouvement de tête, du bras ou, dans un faux abandon, de la jambe. Bien plus que de se montrer sulfureuse, cela était tout simplement sa manière d'être. Qui plus est, la douceur de la main de Lazlo -mon dieu il devait utiliser des crèmes hors de prix- lui faisait penser que l'homme devait être gay. Bah, une orientation sexuelle n'empêcherait jamais un dîner.

 « Montrez-moi la salle de bain et ne m'en voulez pas si vous vous apercevez qu'on vous a piqué votre brosse à dent. Les mauvaises habitudes ont la vie dure... »
Revenir en haut Aller en bas
  • Lazlo Valentin / Pyg
    Lazlo Valentin / Pyg
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
    • Fichier GCPD
      Avatar : Mads Mikkelsen
      Messages : 25
      Âge : 42
      Réputation : 55
    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -

    Feuille de personnage
    équipement:
    notes:
Lazlo Valentin / Pyg
That's not my night I guess -Lazlo- Empty
MessageSujet: Re: That's not my night I guess -Lazlo-   That's not my night I guess -Lazlo- EmptyVen 20 Sep - 17:13

Des femmes, Lazlo en avait connu quelques unes. S'il pouvait être qualifié de scientifique un peu dérangé une fois que l'on apprenait à le connaitre, Lazlo savait sauver les apparences et avec le temps, s'était tissé un véritable costume de gentleman. Il plaisait aux femmes, le temps d'un repas, d'une soirée mondaine ou d'un spectacle - le compagnon que l'on aime montrer car il a de la conversation et du tact. S'il en avait eu l'occasion, nul doute que Lazlo aurait pu être une escorte de premier choix.

Les femmes étaient semblables à des créatures sympathiques, idéalisées dans son esprit ; il n’était pas un romantique, mais pour lui, elles n’avaient pas grand-chose de réel, de tangible. Il en avait connu, certes mais jamais il n’avait appris à les connaitre, et là se situait la différence. Elles s’entremêlaient, toutes un peu identiques dans ses souvenirs – il avait des préférences assez marquées, il faut l’admettre. Lazlo faisait partie de ces hommes qui lorsqu’on leur dit femme, se représentent la femme fatale des films noirs. Il ne les appréciait pas dans leur diversité. Mais il pouvait difficilement être qualifié de misogyne dans la mesure où cette non appréciation s’étendait au genre humain en général. Lazlo ne s’attardait que sur un échantillon très sélectif de personnes et la plupart, hommes ou femmes, portaient du parfum.

C’était le cas de Selina Kyle.

« Un nom, monsieur sait rester modeste... »

Il ne s’était guère attardé sur ses petits jeux félins : elle semblait s’amuser, tant mieux. Il ne tenait pas à lui gâcher la soirée. Lorsqu’elle retira sa capuche, Lazlo laissa échapper un sourire. Elle semblait éreintée par sa folle de nuit de cambriolage, et peut-être aussi par la vie en général. De l’avis de Lazlo, cela ne faisait que sublimer son charme naturel. Ce côté reine des voleuses le fascinait ; c’était si loin de son univers. Il eut l’impression de partir en voyage, et réalisa qu’il en avait vraiment besoin.

« En attendant la fin du repas, appelez moi donc par un prénom de votre choix »

Son sourire persista, fin et distingué à l’image de l’apparence qu’il cultivait. Il se plaisait bien, en compagnie de ce chat étrange.

« Vous me rappelez ce poème de Baudelaire. Je vous le réciterais volontiers, mais je n’ai pas envie de sombrer dans le lyrisme. »

Il avait volontairement éludé sa question, et elle venait de faire de même avec sa remarque. Lazlo ne s’en formalisa pas, trop heureux de se trouver en si bonne compagnie. Il se demanda même qui avait pu poser une créature si élégante sur son chemin. Il n’avait jamais été particulièrement pieux, mais une partie très slave de lui refusait d’attribuer cette agréable rencontre au seul hasard. Le destin avait tellement plus de charme.

« A tout hasard, vous n'auriez pas une chemise à me prêter ? Que je fasse habillée... Sauf si vous comptez m'emmener dans un club SM, là je pense m'en sortir avec ma tenue »

Il lâcha sa main, à regret – c’était bien la première fois que cela lui arrivait. Lazlo ne craignait pas les relations suivies par peur de l’attachement ou de l’abandon ; simplement, il était suffisamment lucide pour juger que son style de vie ne conviendrait pas au commun des mortels. Il se considérait comme un artiste et était bien conscient de ses exigences impossibles. Mais c’était là son rôle : l’art est capricieux et bien peu commode. Il recherchait une muse.

Selina avait des airs de muses, mais en avait-elle le moral ? Il en doutait, pour être honnête. Cela déjà était exceptionnel : en temps normal, il aurait été certain qu’elle ne faisait pas l’affaire et l’aurait congédiée. Mais aujourd’hui, bizarrement, il avait envie d’espérer.

« Montrez-moi la salle de bain et ne m'en voulez pas si vous vous apercevez qu'on vous a piqué votre brosse à dent. Les mauvaises habitudes ont la vie dure... »

« Suivez-moi »

Il la guida jusqu’à la salle de bain – une salle dont il était assez fière, modeste mais décorée avec grand soin. Lazlo s’arrangeait pour qu’une odeur agréable de parfum y règne en permanence. Il fut surpris de son appréhension lorsque la voleuse y pénétra – il espérait qu’elle lui plaise.

Lorsqu’elle eut terminé, il l’invita à se changer. De son armoire, il sortit une chemise élégante, peut-être un peu grande mais l’élégance naturelle de la femme-chat saurait compenser cela, il en était certain. Il lui tendit également un pantalon de femme qui lui restait d’une précédente aventure (elle n’avait pas eu l’occasion de réclamer son dû, la pauvre demoiselle) ainsi qu’un nœud papillon noir.

« Le style garçonne doit vous aller à ravir, je vous en prie, prenez le temps qu’il vous faut pour vous changer. »

Sur ces mots, il poussa légèrement la porte de sa chambre dans laquelle il l’avait invitée après son passage à la salle de bain, pour lui donner un peu d’intimité. Lazlo n’était pas vraiment le genre à épier une femme qui se change. Il aimait qu’elles se déshabillent de leur plein gré ; les forcer, les espionner, c’était admettre que son seul charme ne suffisait pas et cela le répugnait.

Lorsqu’enfin Selina vint le retrouver dans le salon, il osa l’observer plus attentivement qu’au premier regard. Elle transpirait la classe, malgré son épuisement évident. Quelque part, il devait admettre qu’il enviait un peu. Il connaissait bien le Lazlo poussé à bout, éreinté et achevé – cet homme se nommait Pyg et il n’avait rien de très classe.

« J’ai décidé du nom que je vous donnerai : Sasha. Acceptez-vous de me suivre jusqu’à ma voiture ? »

Ainsi, Lazlo avouait l’inavouable : il avait terriblement besoin de compagnie.
Revenir en haut Aller en bas
  • Selina Kyle
    Selina Kyle
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
    • Fichier GCPD
      Avatar : .
      Messages : 13
      Réputation : 60
    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -
Selina Kyle
That's not my night I guess -Lazlo- Empty
MessageSujet: Re: That's not my night I guess -Lazlo-   That's not my night I guess -Lazlo- EmptyLun 30 Sep - 9:58

 « Ce lyrisme serait en effet, du plus mauvais goût »

Baudelaire, tout le monde tenait à le lui réciter, Selina n'en pouvait plus de ce poète  la con. Saloperie de français, une fois, c'était même un clochard ivrogne qui le lui avait fait le coup. Pour sa décharge cependant, il avait un très bon accent français. Enfin, à croire que pour les gens, un chat sensuel (mraooow), ne pouvait rien évoquer de plus.
Le poème était beau, Selina en convenait, mais quel intérêt d'en réciter les vers juste pour la beauté des mots, sans qu'on n'en pense un seul ? Est-ce que cela ne rendait pas la beauté artificielle? Elle ne savait pas, dans le fond la brune n'était qu'une fille des rues duquel on ne pouvait pas attendre grand chose niveau culture littéraire...

Il y aurait toujours en elle quelque chose d'un peu dur, un peu vulgaire, c'était ainsi que Selina avait batti les murs de sa forteresse après tout. Ces murs que même Bruc n'avait pas grimpé jusqu'au bout, peut être parce que la femme chat ne faisait également aucun effort de son côté ? Elle secoua la tête, pas le temps pour les souvenirs, et déjà Lazlo l'entraîna jusqu'à la salle de bain avant de l'y laisser avec des affaires propres.
La salle était soignée, mais désespérément masculine. Il y avait des accessoires féminins bien sûr, comme des brosses à cheveux, ou bien même une seconde brosse à dent encore sous plastique pour une conquête d'un soir, mais rien ne semblait avoir vraiment été utilisé.
En fouillant bien, Selina trouva même une trousse de maquillage. Hé bien, peut-être pourrait-elle se faire belle ?
Défaisant ce qu'il restait de son costume, laissant tomber les sous vêtements confortables qu'elle portait toujours en mission (les trucs en dentelles c'est joli mais ça ne vous soutient pas une poitrine), elle fit face à son reflet nu dans le miroir.  Son cou apparaissait presque blanc, vierge de lèvres, vierge d'amour. On a pas toujours dans son lit des gens adeptes de marques de tendresse....
Rapidement, Selina s'offrit le luxe d'une douche et, les cheveux humides, s'habilla. Elle laissa la chemise ouverte sur sa poitrine nue (pas le choix, son soutien gorge était noir, et il y avait des limites niveau faute de goût) et entama alors les affaires féminines que Lazlo possédait, sans savoir qu'ells n'avaient pas été acheté pour des femmes, mais des êtres contre-nature que l'homme appelait « ses poupées ». De l'ombre sur ses yeux, du rouge à ses joues mais un peu, juste un peu.... et le nœud papillon dans sa main
Brusquement, la salle lui parut froide, inconfortable. Elle ramassa ses affaires et se dépecha de rejoindre Laslo. Posant son costume sur le canapé, elle sourit à l'homme lorsqu'il lui révéla la manière dont il souhaitait l'appeler, et commença à boutonner la chemise jusqu'à laisser la trace d'un décolleté.

Sasha... Slave si elle ne se trompait pas. Etait-ce une ex femme, une maîtresse à moitié oubliée, une fiancée jamais possédée ? Selina ne posa pas a question, à chacun ses secrets, ça elle le comprenait. D'une main experte, elle défit le nœud papillon jusqu'à ce que celui ci ne soit plus qu'un long ruban dont elle se servit pour nouer ses cheveux.

 « Et moi, comment dois-je vous appeler ? »

Ses pieds fatigués retrouvèrent bien vite les chaussures qu'elle portait depuis le début de la soirée. Aïe. Heureusement qu'il ne l'emmenait pas danser...

Quelque part, une grand-mère lisait sans doute le conte du petit chaperon rouge à une enfant, lui conseillant de ne pas faire confiance aux hommes trop polis. Selina n'avait jamais eu de grand-mère de ce genre, elle se fichait donc bien des recommandations. Depuis son adolescence, la jeune femme était un jouet pour autrui, elle le vivait bien et se sentait en paix avec son corps pour avancer sans jamais tomber. Que dire de plus ?


Avec un léger signe de tête et un sourire, elle accepta de suivre cet inconnu dont elle venait juste d'emprunter la salle de bain. Dans son esprit, absolument rien ne pourrait arriver, surtout à elle. Non et puis sincèrement, l'homme était vraiment charmant...
Il ne s'agissait pas de séduction, aigrie, refroidie, Selina ne se sentait pas capable de tomber désespérément sous le charme de quelqu'un. Trop de coups, trop de blessures, mais cela ne l'empêchait pas pour autant d'apprécier un peu de compagnie. Et si de temps en temps, un nuage plus sombre qu'un autre voilait ses yeux, il fallait juste faire comme si de rien n'était... pas vrai ?

Sasha, tout d'un coup l'idée lui vint que ce nom pouvait très bien appartenir à un homme. L'ambiguité de Lazlo quant à ses préférences restait épaisse, insondable et, une fois assise sur le siège passager, Selina se rendit compte qu'elle n'avait personne à qui faire face.
Souvenir d'une autre voiture, d'une autre vie, la limousine du play boy avec la lourde odeur des fauteuils en cuir....
Bruce en face d'elle évidemment, puisqu'Alfred conduisait, présence invisible et amicale, et les regards des deux amants n'avaient rien d'affectueux. Toujours cette rivalité, cette distance, mais cela était bien, toujours mieux que d'affronter son reflet comme Selina le faisait à présent, chez cet inconnu, les yeux bissés légèrement vers le rétroviseur.

 « Vous avez une maison et une présence qui incitent à la nostalgie.... »
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
    - I WANT TO SEE WHO YOU ARE -
    • Fichier GCPD
    - IN THE DEPTH OF YOUR HEART -
That's not my night I guess -Lazlo- Empty
MessageSujet: Re: That's not my night I guess -Lazlo-   That's not my night I guess -Lazlo- Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

That's not my night I guess -Lazlo-

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Absences de Lazlo ~
» Lazlo Valentin
» Lazlo Valentin - Réputation
» Lazlo Vincent / Professeur Pyg - Let us consider that we are all insane
» (H) Mads Mikkelsen ☇ Lazlo Vincent / Professeur Pyg

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 ::  :: UPTOWN-