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 Caleb East

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  • Caleb East
    Caleb East
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MessageSujet: Caleb East    Caleb East  EmptyMar 5 Fév - 6:51














Caleb East

Le Personnage

Détails du personnage
Nom : East
Prénom : Caleb dit Numéro 13
Age : 19 ans
Date de naissance : Techniquement, sa conception a 10 ans
Lieu de naissance : Un laboratoire à Gotham
Nationalité : Américaine
Activité : Gaffeur
Etat civil : Célibataire
Groupe : Habitant
Avatar : Vincent Lacrocq
Physique :
« Le rire est à l'homme ce que la bière est à la pression. »
Des traits fins pour un regard clair qui trahi ses émotions, East a une peau très pâle pour n'être que rarement exposé aux rayons du soleil, ayant vécu plus des trois quart de sa vie enfermé dans un tube à essai et n'étant libre que depuis quelques mois. Ses cheveux sombres, toujours en bataille, rarement disciplinés, contrastent avec son teint. De taille ordinaire et particulièrement fin, il est loin cependant d'être dénué de muscles et de force, après tout, il a été conçu pour la “bataille”, pour tuer éventuellement, et pour rien d'autre.

Adepte des pieds nus, il n'a en revanche aucun style vestimentaire, ne portant que les frusques qu'il trouve ici et là ou bien dérobe lorsqu'il n'a d'autre choix pour passer inaperçu. Sur sa nuque, un tatouage, rien qui ne soit désiré. Il s'agit d'un code barre, celui indiquant son appartenance à la “série” Fenrir du projet Cadmus. En dessous un nombre, le 13, il s'agit de son identification. Ici et là sur sa peau se trouvent quelques cicatrices dues à la manière dont il a été conçu, aux injections, modes de nutrition et autre.
« Ce sont généralement les types qui disent "laissez-moi rire" qui ne se marrent jamais. »
Toujours optimiste et de bonne humeur Caleb East garde le moral en toute circonstance. Après tout, le pire pour lui, il l'a déjà connu, privé de son libre arbitre, de tout mouvement, de sa liberté et de toute pensée. S'il est étranger à presque tout ce qui l'entoure et ne manque jamais une occasion de faire ce que l'on nomme vulgairement, des "boulettes", ça ne l'empêche jamais d'avancer, d'aller de l'avant. Drôle malgré lui, East a tendance à faire erreur sur erreur, gaffe sur gaffe, ne manquant jamais par exemple une occasion de se ridiculiser en public. Fort heureusement, il ne possède que peu d'orgueil et un sens de l'auto-dérision assez grand pour ne "bouder" jamais plus que quelques instants, préférant de loin rire de lui-même plutôt que de s'apitoyer sur son sort.

Ne connaissant pour ainsi-dire rien de ce qui l'entoure, Caleb nourrit une grande soif d'apprendre, de découvrir, de savoir. Il est très loin d'être avare en question au point de régulièrement noyer ses interlocuteurs. Curieux, il est cependant facilement influençable si l'on gagne sa confiance. Comment se méfier de ce que l'on ne connait pas, lorsque l'on ne sait rien de la noirceur du coeur de certains hommes ? D'ailleurs, très naïf, East peut facilement prendre des vessies pour des lanternes si l'on s'adresse à lui avec conviction. Aussi, lui faire croire par exemple que dans les films, les acteurs meurent réellement, pour peu que l'on se montre convainquant, la chose est aisée.

Son manque de connaissance et de méfiance font donc qu'il ne nourri absolument aucun tabou, aucune gêne, aucune pudeur. Il pourrait - si nous n'étions pas en hiver - sortir nu en pleine rue sans en ressentir la moindre gêne. D'ailleurs, il n'est pas rare que ce soient plutôt ses interlocuteurs qui nourrissent ce sentiment pour lui, à sa place. Il ne faut pas confondre cela avec de l'exhibitionnisme cependant, il part du principe où tout le monde a été conçu de la même manière que lui de ce fait, en toute logique, tout le monde possède un corps identique, n'est-ce pas ? Caleb a également tendance à dire tout haut ce qu'il pense tout bas, à ne pas fermer sa bouche lorsqu'il le devrait, quitte pour cela à vexer ses interlocuteurs. Il procède selon le principe de la vérité absolue, même si toute vérité n'est pas bonne à dire. Mesdemoiselles, si vous souhaitez un avi franc et direct pour savoir si vos derniers achats vestimentaires vous vont ou non, il n'hésitera pas à vous dire si vous êtes boudinés, si vous ressemblez à un sac ou si vos choix ont été excellents. De ce fait, East n'est pas du genre à caresser dans le sens du poil, même si cela peut lui jouer de nombreux tours.

Caleb à tendance à ne voir le mal nulle part, ainsi donner la mort pour se défendre peut ne lui poser aucun problème puisqu'il n'a reçu de notion du bien et du mal, que ce que l'organisation, au travers de l'ordinateur auquel il était branché, que ce que Cadmus jugeait bon qu'il apprenne. Cela ne signifie cependant pas qu'il en serai capable froidement, sans que son instinct de survie ne surgisse.

Que pensez-vous de la situation de la ville de Gotham ? Je vois la ville comme une immense terre inconnue et ce ne sont pas mes quelques temps de liberté qui m'ont donné le loisir de me familiariser avec elle. Indomptable, j'ai bien comprit qu'elle l'était, mais je suis certain que je finirai par la rendre un peu moins... Etrangère.

Que pensez-vous des super-héros et des justiciers ? Je ne sais pas qui ils sont ni même ce qu'ils font. J'en ai entendu vaguement parler du temps où je vivais en compagnie de mon "bienfaiteur", mais depuis... Rien. Aussi sans en avoir croisé un seul, ni même en savoir le rôle, comment se forger une idée qui ai un sens ?

Quel est votre opinion concernant les aliens et les métahumains ? C'est derrière une vitrine, dans un petit téléviseur que j'ai découvert que je ne suis pas le seul à être "différent". Depuis, je n'aspire qu'à les rencontrer pour comprendre ce que je suis, qui je suis. Autant vous dire que je suis bien loin de les détester !
« Malgré les épreuves il faut continuer de sourire à la vie. Autrement, elle se fâche et coupe vite le courant à ceux qui ont cessé de croire en elle et de l'aimer dans la souffrance comme dans la joie. »

Les Prémisses de la Liberté

Une vision trouble. Des sons lointains. Un "bip" régulier qui soudain s'accélère. Mes paupières sont lourdes, si pesantes... Je peine à les maintenir ouvertes en continue. L'effort est grand, mais pas autant que l'envie, bien moins que la curiosité. Autour de moi, un liquide bleuté. Impression d'absence d'apesanteur, sensation de flottaison. Quelque chose sur mon visage. Des paroles lointaines... Tout mon corps est comme engourdi...

- Attention, il se réveille !
- C'est trop tôt ! Il est beaucoup trop tôt ! Il n'est pas prêt ! La programmation est prévue dans deux ans !
- Doublez les doses ! Rendormez-le bon dieu !


Des mouvements affolés autour et puis... Plus rien. Je replonge. Je lutte, mais le sommeil est trop fort. Pas de rêve, pas de pensées... Les drogues m'en privent… Désormais, il n'y a que la noirceur et le silence.

•••••••••••

Combien de temps c'est-il écoulé depuis la dernière fois ? Des heures, des jours, des semaines, des mois ? Chronos ne m'a pas offert sa notion. Ici tout semble suspendu, éternel, une boucle sans fin, éternellement immobile. Quelque par, il m'épargne la folie de compter.

Je bouge... Pour la première fois. Quelle sensation étrange... Libératoire... Je suis enfin conscient dans ce "tube" qui m'a vu naître, fait grandir, et que je n'ai jamais quitté. Le contacte froid du métal autour sur lequel ma paume s'appuie. Une plaque d'un épais verre se dresse face à moi. Barrière ultime me privant de la réalité, me barrant la route vers l'extérieur. Ma seule fenêtre vers ce "monde" auquel j'aspire prendre part. Vision floue de cet univers qui m'entoure... Du monde stérile et aseptisé d'un laboratoire... Vide.

La peur et l'incompréhension m'étreignent, m'enlacent. Où suis-je ? Qui suis-je ? Que suis-je ?Un son redondant d'abord régulier accélère, devient désordonné, affolé. Mes mains arrachent ce masque sur mon visage, ces électrodes sur mon corps. Je manque d'air. J'étouffe. Je n'ai plus d'air. J'avale ce liquide qui m'entoure. La panique envahi chaque cellule de mon corps. Je frappe le verre, terrorisé. Je vais me noyer. Je n'ai plus que cela à l'esprit. Mourir sans avoir goûté à la liberté... Je redouble d'effort, la vitre finalement cède enfin. Je m'écroule au sol, emporté par les "eaux" déversées. De l'air enfin... Une alarme s'élève. Le "bip" est désormais continue. Les électrodes ne sont plus là pour mesurer mes signes vitaux. Aucun de ceux qui restaient n'a résisté à ma chute. Je suis essoufflé, désorienté, un goût de bile envahit mes lèvres. Je tousse, je recrache autant que faire se peut le liquide ingéré. J'ai presque la nausée.

Des pieds apparaissent. Je rampe pour les fuir. Je traine ma carcasse engourdie dans un coin de la pièce comme en quête d'un refuge imaginaire, qui ne peut exister en ce laboratoire. Les chaussures en cuir s'approchent. Mon regard remonte le long de ces jambes. Je perçois de l'hostilité, de la moquerie, du dédain. Mes yeux remontent le tronc jusqu'à découvrir un visage. Je plisse des yeux, cherchant à mieux discerner ses traits, à les mémoriser. Je l'ignore, mais devant moi se tient le chef du projet Cadmus en personne : mon "créateur".

- Où comptes-tu aller comme ça Numéro treize ?

Une douleur à l'épaule, une sorte de picotement, comme une piqûre. Un rire satisfait s'élève, et Morphée revient me chercher. Je lutte, mais mes paupières sont déjà trop lourdes, presque closes. L'adrénaline ne suffit plus. La peur non plus. Je replonge sous ses rires qui me glacent le sang.

Depuis quelques temps déjà, je reprends conscience de plus en plus souvent et cela, de plus en plus longtemps, comme si quelque chose interfère avec leurs appareils... Comme si quelqu'un les empêche de réaliser que lentement, je m'éveille réellement. Bien sûr, ces moments où du néant, j'entre dans la réalité, sont bien éphémères, mais tellement précieux pourtant.

Jusqu'à ce jour de Novembre. Jusqu'à aujourd'hui.

"Dehors" plus qu'une simple ville, c'est la terre qui est menacé et si je n'en ai aucune idée, c'est bien cette intervention extérieure qui a fait que ce soir, seul un médecin et un gardien se trouvent dans le laboratoire. Il serai tellement dommage qu'il arrive malheur à leur si précieux "bout de viande".

Les autres...

Les autres sont sans nul doute parti se réfugier dans un bunker à trembler comme des rats, attendant que la tempête passe, se disant que leur projet Achille, ils auraient dû le terminer bien plus tôt... Si seulement ils avaient sut... Je serai probablement déjà dehors et "programmé". Mais il n'en est rien. Je ne suis ni dehors, ni programmé. Mais je suis conscient et parfaitement éveillé, et cela, depuis que l'arrivée des vaisseaux autour de la planète.

Quand d'autres combattent pour protéger le plus grand nombre, lorsque certains tombent et font l'ultime sacrifice... Mon premier coup par contre cette vitre maudite. La bataille fait rage dehors, mais aussi, ici, dans ce laboratoire que j'aspire à fuir. Le médecin s'empresse d'arriver, alerté par les instruments de mesure. Sur le champ de bataille, les balles sifflent, à l'intérieur mon poing s'abat en cadence.

L'homme en blouse blanche se tient juste derrière le verre pourtant très largement renforcé, lorsqu'enfin les parois de ma prison cèdent, lui explosant au visage. C'est une sorte de "ras-de-marée" soudain qui l'emporte lorsque dans un dernier souffle, l'ennemi qui m'est étranger est finalement repoussé. Ma cuve déverse son contenu, je m'étale sur le sol glacé métallique. Tremblant, je tousse, je suis gelé, j'ai peur, mais la joie d'un début de victoire me gagne alors que d'autres au même moment, pleurent la disparition de leurs héros.

Je ne veux pour rien au monde retourner dans ma cuve... Loin de me douter qu'il y a bien pire dehors que mes propres oppresseurs.

Le médecin git inconscient dans une marre bleuâtre. Nu, je lui dérobe sa blouse blanche, mais le gardien arrive tel une seconde vague d'envahisseur, alerté par les vidéos de surveillances, pas le raffut de ma délivrance. Si dehors la peur quitte enfin les coeurs, ce n'est que pour prendre place dans le mien.

- Ne bouge pas ! Reste tranquille, me lance cet homme arme au poing.

Levé du voile, les nuages se dissipent

Je suis la création d'une organisation nommée Cadmus, un projet lancé après l'échec d'un autre. Du moins, je suis le seul prototype encore vivant de la "série" nommée Fenrir. Je suis un bout de "bidoche" appartenant à un "grand" projet, celui de mes concepteurs : contrôler les méta-humains et plus largement, ceux qui ne sont nés pas hommes.
Les débuts du projet remontent à dix ans, mais les tentatives de manipulation génétiques ne furent, au départ, que des échecs. Au final, les ADNs sélectionnées pour la "série" Fenrir ne le furent que pour les aptitudes physiques et intellectuelles de leurs propriétaires. Afin d'assoir son emprise sur ses créations et de légitimer ses "choses" - puisque nous n'étions que cela finalement - le leader de l'organisation ajouta au "cocktail" son propre ADN. Au bout de trois années, plusieurs vies prirent forme. Cependant une seule survécu : moi. Pour leur plus grand malheur, plus que pour le mien, puisque sans eux, je n'existerai pas. Je ne serai pas là ce soir à vous faire vivre avec moi ce récit fou.

Grandissant artificiellement et de manière accélérée, bientôt, en seulement quatre ans, endormi dans une "cuve", j'atteignis mes quinze ans. Relié à un ordinateur ainsi qu'à d'autres machines, mon évolution ne fut pas seulement physique, même si des lacunes bien sûr demeurèrent. Mon cycle de développement, les quatre années suivantes, fut laissé à Dame Nature pour que bientôt, J'atteigne mes dix-neuf ans, malgré les "trous" qu'impliquait une vie passée dans un "tube à essai" géant.

Mes réveils non désirés ont commencèrent il y a un peu plus de deux ans, en 2011. Tout cela bien sûr, je n'en ai en réalité aujourd'hui, aucune idée, mais je détiens quelque chose qu'ils semblent vouloir récupérer encore plus que moi : un DVD sur lequel se trouvent leurs travaux, toutes leurs données, leur seul moyen de recommencer, maintenant que leur laboratoire est détruit. J'ai repéré, il y a bien longtemps, que cet objet tenait du sacro-saint, du précieux pour eux lorsque je me suis plusieurs fois éveillé malgré eux, les observant depuis ma cuve, attendant avec patience ma heure...

Quant à ma liberté fraîche de quelques mois, comment l'ai-je gagné ? Patience...

Un vent de liberté

Depuis quelques temps déjà, je reprends conscience de plus en plus souvent et cela, de plus en plus longtemps, comme si quelque chose interfère avec leurs appareils... Comme si quelqu'un les empêche de réaliser que lentement, je m'éveille réellement. Bien sûr, ces moments où du néant, j'entre dans la réalité, sont bien éphémères, mais tellement précieux pourtant.

Jusqu'à ce jour de Novembre. Jusqu'à aujourd'hui.

"Dehors" plus qu'une simple ville, c'est la terre qui est menacé et si je n'en ai aucune idée, c'est bien cette intervention extérieure qui a fait que ce soir, seul un médecin et un gardien se trouvent dans le laboratoire. Il serai tellement dommage qu'il arrive malheur à leur si précieux "bout de viande".

Les autres...

Les autres sont sans nul doute parti se réfugier dans un bunker à trembler comme des rats, attendant que la tempête passe, se disant que leur projet Achille, ils auraient dû le terminer bien plus tôt... Si seulement ils avaient sut... Je serai probablement déjà dehors et "programmé". Mais il n'en est rien. Je ne suis ni dehors, ni programmé. Mais je suis conscient et parfaitement éveillé, et cela, depuis que l'arrivée des vaisseaux autour de la planète.

Quand d'autres combattent pour protéger le plus grand nombre, lorsque certains tombent et font l'ultime sacrifice... Mon premier coup par contre cette vitre maudite. La bataille fait rage dehors, mais aussi, ici, dans ce laboratoire que j'aspire à fuir. Le médecin s'empresse d'arriver, alerté par les instruments de mesure. Sur le champ de bataille, les balles sifflent, à l'intérieur mon poing s'abat en cadence.

L'homme en blouse blanche se tient juste derrière le verre pourtant très largement renforcé, lorsqu'enfin les parois de ma prison cèdent, lui explosant au visage. C'est une sorte de "ras-de-marée" soudain qui l'emporte lorsque dans un dernier souffle, l'ennemi qui m'est étranger est finalement repoussé. Ma cuve déverse son contenu, je m'étale sur le sol glacé métallique. Tremblant, je tousse, je suis gelé, j'ai peur, mais la joie d'un début de victoire me gagne alors que d'autres au même moment, pleurent la disparition de leurs héros.

Je ne veux pour rien au monde retourner dans ma cuve... Loin de me douter qu'il y a bien pire dehors que mes propres oppresseurs.

Le médecin git inconscient dans une marre bleuâtre. Nu, je lui dérobe sa blouse blanche, mais le gardien arrive tel une seconde vague d'envahisseur, alerté par les vidéos de surveillances, pas le raffut de ma délivrance. Si dehors la peur quitte enfin les coeurs, ce n'est que pour prendre place dans le mien.

- Ne bouge pas ! Reste tranquille, me lance cet homme arme au poing.

J'ignore ce qu'il tient entre ses mains, mais l'air de la liberté n'envahit pas seulement les poumons des citoyens du monde "réel", la tempête fait rage dans les mien. Bien que chancelant, les muscles engourdis, je me relève. Un tir de sommation, un sursaut. Je fais un pas, le gardien ouvre le feu à plusieurs reprises. Les balles sont comme déviées si bien qu'elle ne parviennent à entrer en mon contact. Des produits sont touchés, leurs contenants éclatent déversant leur contenu dans le laboratoire, brisant le verre répandu à terre désormais. Effrayé, il vide son chargeur et un début d'incendie en découle, causé par les étincelles des balles métalliques. Rapidement, les flammes s'élèvent. J'ignore lequel d'entre nous est en cet instant le plus effrayé, lui ou moi.

M'emparant d'un objet circulaire que mes "geôliers" semblaient aduler comme s'il c'était agit d'une divinité incarnée, je ne pense plus qu'à fuir tandis que l'homme appelle des renforts. Je ne réfléchis pas, me protégeant le visage de mes avant-bras, je me jette par la seule issu disponible : une fenêtre pourtant renforcée.

J'aurai dû m'écraser au sol... J'aurai dû périr... Mais je vole. Sans aucun contrôle. Je lévite et c'est un cri de joie qui m'échappe... Grossière erreur. La pression retombe, s'évapore lentement et lorsque je ne suis plus qu'à trois mètres du sol, je m'écrase sur le toit d'une voiture. Partout, des sirènes hurlent. Bien que sonné, l'adrénaline revient et, la peur aidant, je me remets sur mes jambes, endolori, mais vivant. Le monde avait couru ce soir après sa liberté, tout comme moi en cet instant.

Je chancèle en pleine rue simplement vêtu d'une blouse blanche. Un véhicule jaune - un taxi - manque de me renverser. Son conducteur, par la fenêtre, lève un majeur rageur à mon encontre tout en s'écriant :

- Regarde où tu vas co**ard !

Je n'ai pas la moindre idée de ce que tout cela signifie, cela ne faisait pas parti du programme m'ayant en quelque sorte éduqué, mais je le mime avec cependant beaucoup moins d'assurance :

- Regarde où tu vas... Euh... Co**ard ?
J'erre dans les rues, je fuis aussi loin que faire se peu, tremblant, cherchant refuge à chaque fois que je croise des fards allumé, que j'entends des alarmes, des coups de Klaxon ou toute autre "agression" dont je ne saisi pas le sens. Je suis étranger à ce monde qui vient d'être sauvé et celui-ci me désarçonne.

Finalement, je croise un groupe de jeunes et je mime une nouvelle fois le geste de l'automobiliste, pensant à une forme de salue. Mon majeur tendu n'est pas accueilli comme je l'escomptais, bien au contraire. Ils me tombent dessus. Rapidement, j'ai le dessus sans avoir à fournir trop d'efforts, c'est à n'y rien comprendre... Si deux finissent par fuir, le troisième reste sonné au sol, inconscient. J'en profite tout naturellement pour lui "emprunter" son pantalon et de nouveau fuir.

Des débuts difficiles

Aux premières lueurs de l'aube, quelques temps plus tard, ma route croise celle d'un homme d'une quarantaine d'années, vivant dans la rue. Je ne sais pas pourquoi, mais il m'embarque avec lui et ne sachant où aller dans ce milieux "hostile", je le suis jusque dans son "chez lui", un squatte dans la vieille ville, dont la porte, à l'ouverture, me reste entre les mains. L'homme se moque, gêné, je bougonne, mais rapidement, je finis par rire avec lui.

Plusieurs semaines durant, je reste chez lui, il me fait découvrir la nourriture... Du moins lorsque son chien avec qui je suis en continuel conflit, ne me la pique pas. D'ailleurs par vengeance, je lui ai déjà fait la même chose, mais aux vues du regard de mon bienfaiteur et du goût infâme de la pitance canine, je n'ai jamais renouvelé l'expérience. D'autres incidents ont lieu, à l'image de mes tentatives de vols dont je ne saisis pas vraiment le fonctionnement pour les contrôler, ou encore de ce don de télékinésie incontrôlé qui a plus d'une fois fait voler divers objets, incluant le compagnon à quatre pattes du quadragénaire… Je découvre les joies télévisuelles également, pleurant comme une "fille" selon mon "protecteur" devant Titanic et tremblant comme un môme - toujours selon lui - devant Vendredi 13.

Toujours selon lui, je suis "drôle" parce que je "gobe" tout ce que l'on me dit - prenant aisément des vessies pour des lanternes, parce que je ne connais rien de cet environnement qui m'entoure et pour "quelqu'un de mon âge", la chose serait anormale… Comme ce jour où je me suis plaqué au sol, les mains sur les oreilles, parce que le pop-corn m'a fait pensé aux tirs du gardien de laboratoire ; parce que je m'émerveille d'un "rien" ou parce que pour saluer, je lève parfois le majeur...

Je ne suis pas certain de la manière dont je dois prendre la chose... Drôle, je ne suis pas certain de l'être, mais à dire vrai, pour être totalement honnête, je tiens de la catastrophe ambulante. On ne peut pas dire qu'à mes côtés, on soit particulièrement en sécurité, entre les portes qui me restent dans les mains, les éternuements dévastateurs et le vol non désirée d'objets pas toujours identifiés... Être en ma compagnie n'est pas de tout repos et bientôt, mon bienfaiteur allait d'ailleurs le découvrir à ses dépens...

Cours Forest, cours...

Finalement... Mes "créateurs m'ont retrouvé... Et c'est mon bienfaiteur qui en a payé le prix. Ils l'ont prit un otage, le marché est simple : sa vie ou mon retour bien sage entre leurs griffes. Le rendez-vous, sur les Docks. La colère, voilà ce que je découvre alors pour la première fois. Je leur tombe dessus, je frappe encore et encore, je ne me contrôle rapidement plus. La rage a envahi mes veines et je ne tiens plus que de l'animal. Qu'ils ne bougent plus sous mes poings ne m'arrête pas... Rien ne m'arrête d'ailleurs… Jusqu'à ce que je croise le regard du quadragénaire...

J'y lis la peur... Pire encore, la terreur. Bien sûr, les hommes armés l'ont effrayé, mais lire ce sentiment dans son regard à mon égard... Je m'arrête aussitôt. Je lâche ma victime qui retombe lourdement au sol. Je me recule et contemple mon massacre... Finalement, ils l'ont peut-être bien créée leur arme.

La honte, la peur... Je fais un pas, il recule de deux. Qu'ai-je fait ? Le sang macule mes poings, le sol, mes frusques...

Sans réfléchir je fuis.

Je fuis ces hommes, je fuis mes actes, cet ami que je viens de perdre, mais surtout, je me fuis moi-même. Pour aller où ? Je n'en ai pas la moindre idée. Que diable suis-je ? Qui suis-je ? Je cours jusqu'à ce que mon corps me fasse souffrir, jusqu'à ne plus en pouvoir... Jusqu'à ce que mes poumons menacent d'éclater… Ma course dure des heures et seul l'épuisement m'arrête, à genoux, au milieux de nulle part. Parce que pour moi nulle part, c'est partout finalement...

En quête d'identité

Ce sera la faim qui finalement me tirera de cet immeuble abandonné à la décrépitude, où depuis ma course folle, j'ai trouvé refuge. Je ne sais pas où aller, comment me procurer de quoi me sustenter, mais au détour d'une rue commerçante, je trouve plus important encore que de la pitance... Là, derrière une vitrine, un téléviseur allumé. Le journal y diffuse des images me faisant comprendre que je ne suis pas seul... Je ne suis pas le seul à ne pas être comme les autres, à être différent. Le nez écrasé contre le verre, je m'abreuve de ces images. L'évidence s'impose : je ne peux pas continuer à me fuir moi-même. Si je ne suis pas seul dans ma différence, d'autres sauront peut-être me guider, me dire ce que je suis... Désormais, je sais dans quelle direction me rendre. Enfin, j'ai un but... Mais encore faut-il parvenir à les approcher…

Un quotidien houleux

Il est tard lorsqu'esseulé, je m'égare une nouvelle fois dans les rues de Gotham. J'observe curieux ses habitants, cherchant à comprendre et à assimiler leurs mœurs. Si désormais je me suis familiarisé avec certaines us et coutumes, mais la majorité me restent étrangères. À l'image de ces jeunes plus loin, dont le passe-temps ce soir semble osciller entre l'art de tituber et celui de rendre le contenu de leurs estomacs respectifs sur l’asphalte – lorsque ce n'est pas sur leurs chaussures, accessoire que ce soir je ne porte d'ailleurs toujours pas. Immobile, perplexe et intrigué, je cherche à en comprendre l'intérêt. Ils rient, s'amusent, mais de quoi ? Je leur poserai bien la question, mais je ne saisis pas la globalité de leurs paroles. “Ouaich”, “Reum”, “Daron”, “Ouf”, “Guedin” et autres termes me sont totalement étrangers au point où je m'interroge à propos de leur pays d'origine. “Arrête de t'la péter”, lance l'un d'eux à son comparse roulant des mécaniques. Je fronce les sourcils. Mon bienfaiteur m'avait pourtant assuré que laisser libre cours à ses flatulence ne se faisait pas, était mal vu.

J'hausse des épaules et avance de nouveau. Plusieurs centaines de mètres sont avalés et deux hommes en “costumes” sombres, chapeau sur la tête et insignes argentés sur la poitrine viennent à mon encontre :

- Contrôle d'identité, vos papiers s'il vous plait.
- Tout va bien ? On vous a volé vos chaussures ?!
s'exclame le second.

Je les observe tour à tour avant de regarder mes pieds nus. Je remue les orteils. Je ne comprends pas de quoi il retourne. C'est peut-être ce recyclage dont m'a parlé brièvement mon bienfaiteur...

- Euh... Oui... Ai-je répondu sottement ne sachant que dire à propos de mes pieds.

Je sors tous les papiers dont je dispose dans les poches : prospectus, mouchoirs, emballages vides... Et les leurs tends. Je comprends qu'une nouvelle fois, j'ai fait erreur, j'ai fauté, comprit de travers. Leurs mines déconfites ne me laissent aucun doute. Je simule alors un rire tout en disant pour tenter de me “sauver” :

- Je vous ai bien eu ! J'ai oublié mes papiers chez moi... Je rentre justement là...
- On va vous raccompagner et demain vous viendrez faire une déclaration d'agression au poste demain, il ne faut pas laisser passer le vol que vous avez subit, même pour de simple chaussures. Nous parlerons à vos parents. La prochaine fois, sans papier, c'est directement au poste, mais ça ira pour cette fois.


Je blêmis. Finalement, j'ai fait pire que mieux. Comment ces hommes vont réagir face à mon refuge, à l'absence de papiers et d'adulte ? J'acquiesce et les “guide” alors que les deux hommes m'emboîtent le pas. Comment me dépêtrer de ce nouveau pétrin ? Une ruelle sur la droite, j'ai deux ou trois mètres d'avances... Les deux hommes sont grisonnants... Je tente un sprint. Je cours comme un dératé, comme si la mort était à mes trousses. Je les entends derrière moi me poursuivre, mais je ne regarde pas par dessus mon épaule pour ne pas perdre de temps. Je renverse sur mon passage des poubelles pour les ralentir et finalement, les semer... Enfin à bout de souffle, je m'arrête. Ce n'est pas encore ce soir que j'obtiendrai mes réponses...
Informations Diverses
» East est rarement chaussé. Quel que soit le temps, les températures et la météo, de loin il préfère rester pieds nus, ne comprenant pas l'intérêt d'enfermer ses pieds dans des choses étouffantes et inconfortables. De ce fait la sensibilité de ses pieds est très faible, bien sûr, Caleb ne pourrait pas marcher sur des braises ardentes, loin de là.
» Il possède un don de télékinésie, cependant, il n'en possède aucune maîtrise. Seules ses émotions ou la maladie - même bénigne à l'image d'un rhume - le déclenchent. Il n'en a donc aucun contrôle.
» Caleb n'est ni avec les criminels, ni contre, ni avec les justiciers, ni contre non plus. N'ayant que peu de connaissance sur ce qui l'entoure, sa notion du bien, comme du mal, est toute relative.
» Il doit son identité "Caleb East" à son bienfaiteur qui a choisi ce nom de famille parce qu'ils se sont rencontrés dans le quartier Est de Gotham. Quant au prénom, il s'agit d'un titre d'une vieille chanson que le quadragénaire aimait énormément dans sa jeunesse.
» Pour lui, naître dans un "tube à essai" est tout ce qu'il a de plus normal au point d'ignorer ce qu'est une conception naturelle et tout ce qui en découle.
» Il est le roi de la gaffe et particulièrement maladroit.
» "Numéro 13" l'ignore mais un dispositif dit de sécurité sous forme d'une micro-puce se trouve dans sa tête. Celle-ci a pour but, lorsqu'en fonction, de le neutraliser, de le rendre totalement vulnérable, incapable du moindre mouvement, dans le cas où il deviendrait un danger pour l'organisation, ou incontrôlable.
» Il est très souvent drôle bien malgré lui.
» Il adore manger et goûter à tout.

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MessageSujet: Re: Caleb East    Caleb East  EmptyMar 5 Fév - 6:52














Caleb East

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Autour d'une bonne tablée avec Adam Preston
Rencontre fortuite avec Clark Kent


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